Président « Ado…llards »?
Le gouvernement ivoirien a adopté une communication relative au projet de budget 2015 ainsi qu’un projet de loi portant budget de l’Etat pour l’année 2015, d’un montant historique de 5.014,3 milliards CFA.
«Le projet de budget 2015 s’inscrit dans la dynamique de la consolidation de la croissance économique et témoigne des efforts du Gouvernement en faveur de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale», rappelle le traditionnel communiqué qui clôt le conseil. D’un montant historique de 5.014,3 milliards CFA, il s’équilibre en ressources et en emplois.
Le budget 2015 est en hausse de 606,8 milliards CFA par rapport au budget révisé 2014, soit un taux d’accroissement de 13,8% par rapport à 2014 et de 72% par rapport à 2010.
Les principales lignes de ce projet de budget sont reparties entre les ressources attendues qui sont constituées pour 80,3% de ressources intérieures (dont 2.754,9 milliards CFA au titre des recettes fiscales) et pour 19,7% de ressources extérieures.
Et les dépenses qui se décomposent à travers la dette publique : 1.213,3 milliards CFA (24,3% du budget contre 32,2% en 2010). Les charges salariales : 147,4 milliards CFA (26,9% du budget contre 28,1% en 2010).
« Les dépenses enregistrent une hausse nette de 171,7 milliards CFA, résultant principalement de la prise en compte du coût de l’achèvement de la mesure de déblocage des avancements indiciaires », poursuit le communiqué.
Quant aux dépenses d’investissement, elles s’élèvent à 1.534,1 milliards CFA (30.6% du budget contre 14,8% en 2010), soit 8% du PIB. « Ce qui montre l’accent important mis sur la création de la valeur à travers la relance des investissements », souligne-t-on.
Concernant les dépenses pro-pauvres, elles sont estimées en 2015 à 1716,4 milliards CFA (en progression de 12,8% par rapport à 2014). Ces dépenses visent à renforcer les actions de reconstitution du tissu économique et d’amélioration des conditions de vie des populations.
« A travers ce projet de budget, le Gouvernement entend renforcer les actions de promotion de l’emploi, d’amélioration des services de santé et d’éducation, de développement des infrastructures socio-économiques de base, ainsi que celles d’appui au développement agricole. Ce projet prend également en compte les priorités du Gouvernement, notamment le financement de la politique en matière de logement social et l’amélioration des conditions de vie des fonctionnaires à travers le déblocage total des avancements indiciaires débuté en 2014 », conclut le communiqué.