Des nouvelles importantes en vue pour les travailleurs domestiques dans le DPCM (Décret du Président du Conseil des Ministres) d’avril. Pourront également bénéficier des prestations de sécurité sociale, les travailleurs domestiques: « colfs » (collaborateurs domestiques), « badanti » (aides soignantes).
En cas de suspension ou, pire, licenciement, ou de maladie ou de quarantaine, les travailleurs domestiques auront en effet accès à une sorte de « Cassa Integrazione in deroga simplificato » (Caisse d’allocations aux chomeurs dérogatoire aux procédures très simplifiées).
La ministre du Travail, Nunzia Catalfo annonce des mesures de sauvetage dans le Décret « Cura Italia » du mois d’avril, pour une grande partie de l’armée des près de 2 millions de travailleurs domestiques (800.000 réguliers et 1,2 million au noir) qui s’occupent chaque jour des enfants, des personnes âgées et des malades en Italie.
Il est parlé de 3 milliards euros de financement pour ce secteur qui produit environ 1,3% du PIB et permet à l’État d’économiser 6,7 milliards euros pour les soins et l’hospitalisation des personnes âgées. Calculant les salaires, les indemnités de licenciement et les cotisations de prévoyance sociale, les familles italiennes supportent un coût total de 7,3 milliards d’euros par an, .
Il est donc à l’étude un mécanisme très similaire à la « Cassa Integrazione in deroga » (Caisse d’allocations aux chomeurs dérogatoire) avec une procédure très simplifiée, « simple et légère », car les familles ne sont pas en mesure de supporter l’impact bureaucratique normalement prévu pour ces amortisseurs.
« Mais dès aujourd’hui, les employeurs peuvent bénéficier de la suspension des prestations de sécurité sociale et d’aide sociale prévue par le Décret ‘Cura Italia‘ », rappelle la ministre Catalfo.