Le Ministère de l’Intérieur ordonne le réexamen des demandes. Mais pour les dossiers déjà en archives, ce sont les employeurs eux-memes qui doivent en demander la révision.
Roma – 26 juin 2011 – Bonnes nouvelles pour plus de 20.000 étrangers suspendus entre la clandestinuté et la régularité. Il s’agit de travailleurs domestiques (colf et badanti) qui ont participé à la « sanatoria » (régularisation de masse) de 2009 qui ont vu leurs demandes refoulées ou bloquées à cause d’une tache dans leur passé: ils avaient déjà été expulsés et ensuite pincés de nouveau en Italie et donc arretés, condamnés et expulsés encore une autre fois.
Le Ministère de l’Intérieur (Viminale) a ordonné aux Préfectures de réexaminer d’office les demandes des travailleurs étrangers, mais seulement si:
le refus n’a pas encore été notifié, ou a été notifié depuis moins de 120 jours (4 mois);
il y a un recours en pendance.
S’il n’y a aucun empechement à part la double expulsion, on donnera le feu vert à la régularisation.
En ce qui concerne les dossiers déjà mis en archives, ils seront réexaminés pour une éventuelle régularisation seulement si la demande est faite par l’employeur lui-meme, « seule personne légitimée à présenter la demande« .
Avec cette règle, plusieurs travailleurs dopmestiques seront exclus car, plus de 2 ans après la présentation de la demande, combien d’employeurs sont encore intéressés à porter à terme l’embauche?
Elvio Pasca