Qu’en est-il resté de la Coupe du Monde FIFA d’Afrique du Sud 201?
Comme partout sur le continent, la Coupe du Monde d’Afrique 2010 a été vécue, célébrée et fêtée, à Rome au FIFA FAN FEST, à Villa Borghese – Piazza di Siena, où le stand de l’Ambassade du pays de l’arc-en-ciel a été, un mois durant, le centre de la passion du foot africain. Quelles leçons doit-on tirer de la massive et chaleureuse participation de la communauté africaine à la fièvre de la Coupe du Monde FIFA d’Afrique du Sud 2010.
Un grand merci doit être tributé à Son Excellence Mme Thenjiwe Ethel Mtintso, l’Ambassadeur de la République d’Afrique du Sud en Italie, qui a aménagé l’accueillant «Espace Afrique», le stand qui a accueilli et hébergé tous les fans du football, entendu comme passion franche et spontanée et instrument d’union et de partage, comme on vit d’ailleurs la fiévreuse coqueluche du ballon en Afrique.
L’ambiance au « Stand Africa » a toujours été à l’enseigne de l’hospitalité africaine et le mérite va sans aucun doute à Son Excellence qui, à commencer par elle-même, a toujours tout de suite mis à l’aise tous ceux qui y transitaient.
L’organisation du mois africain au FIFA FAN FEST a eu le mérite de conjuguer divers aspects de l’Afrique, mettant chaque fois sur pied un programme riche, varié et culturellement riche.
Les visiteurs. toujours bienvenus, n’ont pas ainsi manqué d’apprécier des clichés de la culture et des valeurs sud-africaines et africaines, sous tous les points de vue.
Le « Stand Africa » a donc été l’occasion de sceller le jumelage entre Rome (et à travers elle l’Italie) et le monde de l’Afrique immigrée qui se sont retrouvés, sans, pour une fois, vivre quelque gêne que ce soit.
Et cette accolade fraternisée a eu un point culminant avec la visite du Maire de Rome, Gianni Alemanno, qui s’est déplacé personnellement pour sceller lui aussi cette envie de bâtir ensemble l’intégration dans cette nouvelle société multiethnique que tous, italiens et étrangers, sont appelés à construire ensemble, pour une plus harmonieuse cohabitation réciproquement partagée.
ça a été un beau signe de voir le Premier citadin de Rome « Caput Mundi », déguster les spécialités africaines et aussi souffler sans aucune façon dans la vuvuzéla.
Oui la vuvuzéla, devenue la vraie reine de ce Mondial africain, un instrument merveilleux, gai et écologique, que l’Afrique du Sud a offert au monde entier, comme symbole de la joie innée des Africains, quand ils expriment leur passion pacifique envers l’équipe de leur coeur et loyale envers les adversaires. Pendant un mois, l’Afrique était là, comme cadeau laissé en héritage à Rome et aux Romains.
«Le championnat du Monde FIFA n’a pas été seulement une compétition mais une occasion de célébrer l’humanité et l’unité africaine. Et nous remercions donc l’Afrique du Sud, l’Afrique, Rome, l’Italie et les citoyens du monde», a déclaré dans une brève intervention le nigérian Victor Emeka Okeadu, conseiller adjoint pour l’Afrique au Conseil Municipal de Rome.
Et du plus profond du coeur on ne peut que le joindre dans ses mots et dire tous ensemble: «Merci Afrique du Sud! Vive l’Afrique!»
Milton Kwami