Ouf! Diouf!
D’après des sources concordantes, Elhadj Diouf doit jouer dans les prochains jours dans l’effectif de l’association sportive de Kaloum. L’ancien international sénégalais est attendu très prochainement probablement, vendredi 10 mai, dans la capitale guinéenne.
Selon des sources proches du club, même si le montant de la transaction est encore secret, l’ancien sociétaire de Liverpool doit jouer pour 4 mois sous les couleurs de l’AS Kaloum.
Elhadj Diouf a connu son heure de gloire lors de la coupe du monde de 2002, lorsque les « Lions de la Téranga » (surnom de l’équipe nationale sénégalaise), sous les ordres de Bruno Metsu, étonnent tout le monde et atteignent les quarts de finale de la compétition et match perdu contre la Turquie, chose que seule une équipe africaine avait jusque-là réussi (Cameroun en 1990), avec un match historique, où ils battent 1-0 l’Equipe de France de football, qui était championne du Monde (1998) et d’Europe (2000) (Diouf fut d’ailleurs le passeur décisif).
Elhadj Diouf est actuellement le seul joueur sénégalais à avoir remporté le ballon d’or Africain.
Son moment de gloire est interrompu en 2008 lors que son équipe est éliminée au premier tour de la coupe d’Afrique des nations. Toujours souriant controversé l’ancien joueur du club français Lens a été plusieurs fois suspendu notamment condamné pour conduite sans permis. Ces derniers temps, il était très critique à l’égard de la fédération sénégalaise du football, qui après l’avoir accusé de freiner l’évolution de l’équipe, l’a exclut de l’effectif de la sélection.
Elhadji Diouf vient donc dans un club en difficulté , qui a enregistré ces derniers temps des défaites consécutives. Reste à savoir si son arrivée permettra au club de la Guinée (AS Kaloum) dont le public l’a toujours critiqué pour ses nombreuses provocations lors des différents matchs entre la Guinée et le Sénégal. Quelle sera la cohabitation entre lui et son entraineur, Amara Traoré, qui avait refusé de l’intégrer dans la sélection sénégalaise qu’il dirigeait en 2010.
