Pour un développement durable basé sur les besoins des populations.
Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les affaires économiques et sociales, Wu Hongbo, souhaite que cette réunion aboutisse à la création d’un cadre de financement global, pour la mise en œuvre du nouveau programme de développement durable qui doit être adopté à New York en septembre.
Wu Hongbo occupe la fonction de Secrétaire général de la Conférence. «La 3ème Conférence internationale sur le financement du développement à Addis-Abeba sera le premier des trois grands événements mondiaux qui auront lieu cette année, suivi par le sommet de septembre à New York pour l’adoption d’un nouvel ensemble d’objectifs de développement durable (ODD) et de la conférence sur le climat à Paris en décembre, pour parvenir à un accord universel sur le changement climatique», a déclaré le Secrétaire général adjoint, ajoutant que ces événements internationaux vont permettre de structurer la coopération internationale dans les années à venir.
Environ 30 chefs d’État et de gouvernement sont prévus à la Conférence d’Addis-Abeba, ainsi que plus de 110 ministres des finances, des affaires étrangères et de la coopération au développement et près de 1.000 représentants de la société civile et du secteur privé.
Selon Wu Hongbo, la conférence devrait permettre de fournir un cadre financier exhaustif à l’appui des futurs ODD. «Le cadre sera ambitieux et universellement inclusif», a-t-il affirmé, tout en rappelant le principe directeur de la Conférence, à savoir «ne laisser personne de côté».
Le projet de document final devrait prendre en compte toutes les dimensions du développement durable et couvrir toutes les sources de financement du développement (publiques, privées, nationales et internationales), a ajouté le Secrétaire général adjoint.
«La fiscalité et l’aide au développement figurent en bonne place dans le projet de document final. En outre, tous les États ont compris l’importance de la technologie, de l’innovation et du renforcement des capacités», a déclaré Wu Hongbo.
En termes de résultats concrets, a ajouté le Secrétaire général adjoint, le projet de programme d’action d’Addis-Abeba devrait appeler à conclure un nouveau pacte social entre les gouvernements et leurs peuples, visant à garantir une protection sociale et des services publics de base pour tous, y compris l’accès à la santé, l’éducation, l’énergie, l’eau et l’assainissement.
«Il comprend également un ensemble de propositions pour les pays les moins avancés, y compris des mesures pour augmenter l’aide au développement et accroître les investissements directs étrangers, ainsi qu’un engagement à établir une nouvelle banque de licences de technologie pour les PMA (pays les moins avancés) d’ici 2017», a-t-il expliqué.