25 février au 4 mars 2017, la capitale burkinabè vibrera au rythme de la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), placé cette année sous le thème: «Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel». L’ouverture officielle de la grande fête du 7e Art aura lieu dans l’après-midi au stade Dr Issoufou Joseph Conombo. Un rendez-vous de haute portée qui sera couronné par un grand concert donné par la mégastar ivoirienne du reggae, Alpha Blondy, dont le pays est invité d’honneur de l’événement.
Pour la 25e cuvée du FESPACO, au total 160 films ont été sélectionnés, dont 20 en compétition officielle. Le ton sera donné dans la soirée avec la projection au ciné Burkina du film inaugural «Frontières» du burkinabé Apolline Woye Traoré.
Au total quatre salles numérisées et quatre autres, équipées de vidéo, ont été retenues par les organisateurs pour les projections, au cours desquelles plus de 100 000 spectateurs sont attendus. Le 18e marché international de la télévision et du cinéma africain (MICA) proposera plus de 100 films dans 60 stands promotionnels et 15 cabines de visionnement.
Le thème de cette année : « Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel », sera discuté comme de coutume au cours du 22e colloque, et des conférences thématiques animées par d’éminents orateurs seront également organisées. L’organisation prévoit en outre des rencontres B to B, des ateliers, des masters-class.
L’évènementiel dont le programme est bien fourni sera marqué, entre autres, par la cérémonie officielle d’ouverture demain au stade Dr Issoufou Joseph Conombo dont le clou reste sans conteste le grand concert live avec en attraction Jagger, Alpha Blondy, la vedette ivoirienne interplanétaire.
Plus d’une semaine durant, le FESPACO, conformément aux objectifs qu’il s’est fixés, permettra de diffuser des œuvres cinématographiques du continent noir, favorisera des contacts et des échanges entre professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, contribuera à l’essor, au développement et à la sauvegarde du 7e Art africain en tant que moyen d’expression, d’éducation et de conscientisation des masses.
Cette année, un vibrant hommage sera rendu à tous les réalisateurs, monteurs, ingénieurs de son, scénaristes, techniciens, comédiens et chorégraphes qui ont quitté cette vallée des larmes depuis la dernière édition en 2015. Ils ont pour noms : André Bougma, Arthur Si Bita, Fati Millogo, Joseph Traoré, Kandiouba Coulibaly, Ketaka Lalaina, Lydia Ewandé, Mahamadou Cissé, Mambaye Coulibaly, Marie Louise Asseu, Mathias Bayili, Mohamed Khan, Moustapha Allassane, Muna Obiekwe, Omar Dimitri Chalhouf, Philippe Mory et Titi Noël Samuel.
Le FESPACO, c’est aussi la foire. Pour permettre donc aux cinéphiles et à la population de joindre l’utile à l’agréable, des expositions et galeries marchandes sont organisées. Elles auront pour sites la place de la Nation où sera situé le village « Akwaba » animé par la Côte d’Ivoire, pays invité d’honneur, le siège du FESPACO avec l’installation d’espaces gastronomiques, et la maison du Peuple qui accueillera des expositions diverses.
Les mélomanes et autres mordus de bons sons seront largement servis en animations musicales et artistiques avec le plateau des nuits musicales au QG du Festival et un autre à la maison du Peuple.
Côté sécurité, les festivaliers n’ont pas du tout à s’en faire. Toutes les dispositions sont prises pour leur garantir une belle fête du cinéma. Le public est d’ailleurs invité à la collaboration avec les forces de défense et de sécurité (FDS), en signalant tout comportement suspect qu’il viendrait à constater.
Le 25 février 2017, sur le coup de 20 heures, sera lancée la succession du Marocain Hicham Ayouch, Etalon d’or de Yennenga il y a deux ans de cela avec son film «Fièvres».