«Zéro»… faute pour Lakhmari!
La 14ème édition du Festival National du Film (FNF) a consacré le film «Zéro» de Noureddine Lakhmari, qui a reçu le Grand prix.
Outre la récompense suprême, le long métrage a aussi décroché les prix du meilleur premier rôle masculin, du 2ème rôle masculin et du 2ème rôle féminin. Ces prix ont été attribués respectivement à Younès Bouab, feu Mohamed Majd décédé récemment et Sonia Okacha. Ainsi que le prix du meilleur son.
Autres films récompensés, «Malak» d’Abdeslam Kelai qui a reçu le prix spécial du jury, le prix du meilleur scénario et celui du meilleur premier rôle féminin attribué à Chaimae Benachak. Tandis que le documentaire «Tinghir-Jérusalem: Les échos du Mellah» de Kamal Hachkar a reçu le prix de la première oeuvre.
Le jury «courts métrages» a, de son côté, décerné le Grand prix à Mounir Abbar pour son film «Al Hadaf». Et récompensé «Ça tourne» du réalisateur Mohamed Mouna et «Margelle» d’Omar Mouldouira en leur attribuant respectivement les prix du jury et du scénario.
Le Grand prix de la 14ème édition du Festival national du film (FNF), qui s’est achevée samedi soir à Tanger, a été attribué au long métrage «Zéro» du réalisateur Noureddine Lakhmari.
Le jury du long métrage, présidé par le scénariste, réalisateur et producteur français Jacques Dorfmann, a porté son choix sur ce long métrage dans lequel les comédiens Younès Bouab, Zineb Samara, Sonia Okacha, Saïd Bey, Malika Hamaoui, Ouidad Elma et feu Mohamed Majd sont les protagonistes.
Produit en 2012, le film du réalisateur marocain a aussi remporté quatre autres prix. En effet, outre la récompense suprême, l’opus a aussi décroché les prix du meilleur premier rôle masculin, du 2ème rôle masculin et du 2ème rôle féminin. Ces prix ont été attribués respectivement à Younès Bouab, feu Mohamed Majd décédé récemment et Sonia Okacha.
Ce film a également reçu le prix du meilleur son. Une belle moisson pour cette oeuvre, présentée en première mondiale à Dubaï.
Elle retrace l’histoire d’Amine Bertal dit «Zéro», un simple flic qui passe la majorité de son temps à recevoir les dépositions de plaignants ou à arpenter les rues de Casablanca avec Mimi, une jeune prostituée de 22 ans.
Il est en conflit permanent avec son père handicapé et son supérieur hiérarchique. Face à ce quotidien dégradant et insupportable, Zéro décide de tourner la page d’un passé hanté par la lâcheté, la peur et un complexe d’infériorité.
Il part alors à la recherche d’une jeune fille de 15 ans, entamant ainsi sa croisade contre un monde dur, impitoyable, perverti par l’argent et le pouvoir.
Il est à souligner que le Festival a primé aussi d’autres productions tout aussi excellentes. A l’instar du film «Malak» d’Abdeslam Kelai qui a reçu le prix spécial du jury, le prix du meilleur scénario et celui du meilleur premier rôle féminin attribué à Chaimae Benachak. Tandis que le documentaire «Tinghir-Jérusalem: Les échos du Mellah» de Kamal Hachkar le prix de la première oeuvre.
On retiendra aussi les prix de la meilleure musique et de la meilleure image décernés au film «Les chevaux de Dieu» de Nabil Ayouch ainsi que le prix du meilleur montage qui est revenu à «Veine tentative de définir l’amour» de Hakim Belabbès.
Enfin, Mohamed El Aboudi repart avec une mention spéciale pour son film «Dance of Outlawse».
Le jury de la compétition «courts métrages» a, de son côté, décerné le Grand Prix à Mounir Abbar pour son film «Al Hadaf».
Présidé par l’universitaire, expert en communication et ancien ministre Ahmed Akhchichine, le jury aussi récompensé les films «Ça tourne» du réalisateur Mohamed Mouna et «Margelle» d’Omar Mouldouira en leur attribuant respectivement les prix du jury et du scénario.