Les tentacules du fisc italien arrivent jusqu’au pays!
La Loi financière frappe tous les propriétaires d’immeubles à l’étranger (hors d’Italie), immigrés compris. Le montant est 0,76% de la valeur de la propriété, à laquelle on pourra cependant soustraire l’éventuel patrimoniale déjà payée au fisc dans son propre pays.
Parmi les nouvelles mesures de la nouvelle Loi financière économique, il y en a une qui ne plaira pas aux immigrés qui possèdent une maison dans leur pays, achetée peut-être les sous durement sués en Italie. Ils devront payer une nouvelle taxe sur cette maison.
Cette taxe, qui s’appelle « Impot sur la valeur des biens immobiliers situés à l’étranger », frappera tous les propriétaires résidant en Italie, quel que soit l’utilisation de la propriété, et elle sera égale à 0,76% de sa valeur.
Pour le calcul, on se réfère:
■ au prix inscrit sur l’acte d’achat;
■ ou la valeir du marché dans le lieu où se trouve l’immeuble.
« Mais je paie déjà les impôts sur cette maison » objecteront plusieurs immigrés, compte tenu de ce qu’ils versent déjà au fisc de leur pays d’origine. La seule consolation est qu’ils auront droit à un rabais sur la nouvelle taxe italien, égal à «l’éventuel impôt sur le patrimoine versé possible dans l’Etat où est situé l’immeuble« .
Comment fera le Bureau des Recettes (Agenzia delle Entrate) à savoir qui a une maison à l’étranger? En passant au crible les déclarations fiscales, où ces immeubles doivent toujours être undiqués « indépendamment de leur rentabilité ».
Difficile cependant de comprendre combien oublieront d’indiquer les éventuels immeubles possédés et si le fisc italien a tous les outils nécessaires pour les découvrir.
Elvio Pasca