L’hommage de l’UJPDG – France.
Il y a 3 ans que Maman Edith Lucie Bongo Ondimba nous a été arrachée violemment par la faucheuse. Aujourd’hui en ce jour de triste anniversaire, l’UJPDG de FRANCE voudrait lui rendre hommage en publiant sa biographie.
Édith Lucie Bongo Ondimba, fille ainée du président de la République du Congo et épouse du défunt président gabonais Omar Bongo Ondimba, était née le 10 mars 1964 à Brazzaville.
Fille de Marie-Claire Dirat et de Denis Sassou N’Guesso, elle a fait toute sa scolarité dans la capitale congolaise avant de s’inscrire, en 1982, quatre ans après l’accession de son père au pouvoir, à l’Institut national des sciences de la Santé de Brazzaville. Elle en est ressortie sept ans plus tard avec un doctorat en médecine, après avoir soutenu sa thèse sur les maladies infantiles.
Elle n’exercera que peu de temps la médecine dans son pays avant d’épouser le président gabonais, Omar Bongo Ondimba, en août 1990. Ainsi, commence la vie militante et caritative de cette femme dévouée pour la cause des couches vulnérables et la lutte contre le sida.
L’ex Première Dame du Gabon a créé, le 21 septembre 1996, la Fondation Horizons Nouveaux destinée à aider les enfants en détresse et les handicapés. Elle s’est distinguée par ses nombreuses oeuvres caritatives et par une humanité qu’elle a toujours affichée envers ses semblables.
Au-delà d’être simplement épouse et fille de président, Édith Lucie Bongo Ondimba était non seulement une femme d’action, mais en plus elle avait le coeur et l’engagement. Elle s’était positionnée au côté de son mari pour la paix et le bien-être des populations gabonaises.
Ses oeuvres sociales ont été couronnées par la création, à Libreville, au Gabon, du lycée Michel Dirat et, en 2001, de la polyclinique El Rapha, une structure sanitaire de référence dont elle a présidé le Conseil d’administration jusqu’à sa mort le 14 Mars 2009.
Fermement engagée dans la lutte contre le sida, Édith Lucie Bongo Ondimba a été la première présidente de l’Organisation des Premières dames d’Afrique contre le sida de 2002 à 2004.
Jusqu’à sa mort, elle aura dirigé l’antenne gabonaise de cette organisation dont les principales missions consistent à mobiliser des fonds en faveur des femmes et des enfants victimes de cette maladie.
Édith Lucie Bongo Ondimba était membre de l’Association Médecins du monde, une organisation non gouvernementale pour laquelle elle présidait l’antenne du Gabon. Elle était également présidente d’honneur de la société gabonaise de pédiatrie et de la société française de médecine.
Femme très dynamique, la première dame du Gabon a été élue, en juillet 2003, présidente d’honneur de l’Union des femmes du parti démocratique gabonais, le parti créé par le président Omar Bongo Ondimba en 1968.
À côté des fonctions très officielles exercées par certaines personnalités de l’entourage présidentiel, Édith Lucie Bongo Ondimba a joué un rôle informel mais influent auprès du président de la République, Omar Bongo Ondimba. Elle était une femme de caractère, à la fois réservée et incisive.
En juillet 2005, année d’élection présidentielle, elle fut élue présidente d’honneur de la formation politique du chef de l’État, le Parti démocratique gabonais. Elle resta présente tout au long de la campagne électorale, assistant à tous les meetings de son époux. C’est ce qu’indique une étude consacrée aux Premières dames d’Afrique publiée dans un ouvrage collectif du Centre d’études d’Afrique noire.
Enfin, Édith Lucie Bongo Ondimba s’est vu décerner la Médaille de Reconnaissance des laboratoires Mérieux, le 31 mai 1996 à Libreville, ainsi que la Légion d’honneur française.
Elle a laissé deux enfants issus de son mariage avec le défunt Président OMAR BONGO ONDIMBA, il s’agit de Yacine Queenie et Omar Denis Junior.
Maman Edith, désormais tu es un ange dans le Ciel qui veillera à jamais sur nous… Merci pour tes bienfaits envers les Gabonais. Maman Edith, vous resterez à jamais gravée dans nos coeurs.