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Elèves de seconde génération (G2) majors de leur promotion à la maturità (baccalauréat).
Qui a dit que les secondes générations ne vont pas bien à l’école? Brisa Lutaj, Francesco Cheng, Anna Wiktoria Redel, définis «Dream Team» italien, sont trois étudiants modèles d’origine étrangère qui, à l’Institut Professionnel “Sassetti Peruzzi” de Firenze, ont décroché cette année la note de 100 (le maximum!) au bac (esame di maturità). Deux autres compagnons italiens « à tous les effets« , dans la même école ont pris 100.
Il s’agit d’un dépassement qui fout en l’air les stéréotypes des étudiants étrangers qui seraient accusés d’abaisser le rendement des classes.
«Nous, on prend l’école très au sérieux car on la voit comme unique possibilité» a déclaré Brisa, dans une interview au quotidien florentin « La Nazione », non sans épargner un tirage d’oreilles aux compagnons plutôt mal motivés: «Je vois les jeunes italiens qui se désintéressent des études. Ça me met en boule».
Firenze comme cas isolé?
«Pas du tout ! Comme ça s’est passé pour les seconde et troisième générations des Italiens à l’étranger, les fils des immigrés en Italie peuvent eux aussi atteindre d’excellents niveaux scolaires, avec des résultats meilleurs que ceux des italiens. Il y a certes des difficultés et il faut aider ces jeunes à s’insérer dans l’école. Mais les habilités peaufinées pour surmonter les obstacles, ajoutées aux attentes de leurs parents, peuvent être une marche supplémentaire pour devenir des étudiants modèles».
C’est ce qu’a déclaré Carlo Melegari, directeur du CESTIM (Centres d’Etudes de l’Immigration) de Verona.
La grande motivation des secondes générations est évidente, par exemple dans les cours d’été d’italien, organisés par le CESTIM. Des centaines de fils d’immigrés retournent en classe, 4 heures par jour en juillet, tandis que leurs copains italiens s’amusent sur les plages.
«Une preuve de grande motivation» a souligné le directeur du CESTIM.
Aux USA d’ailleurs, on s’en est aperçu. Cette année, à la remise des prix de l’ »Intel Science Talent Search », réservés aux meilleurs étudiants américains de sciences et maths, la plupart des finalistes étaient des jeunes d’origine étrangère, que le journaliste « Prix Pulitzer », Thomas Friedman a, dans le prestigieux « New York Times », définis « Dream Team Americain ».
Elvio Pasca