Prix pris… à tout prix!
Le prix Obiang Nguema est l’objet d’une vive polémique entre ceux qui estiment que l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture) ne peut lier son nom à celui d’un chef d’Etat controversé, et ceux qui n’y voient rien à redire.
A défaut de consensus et après une longue bataille de procédures, c’est finalement par un vote que le « Prix international Unesco-Obiang Nguema Mbasogo pour la recherche en sciences de la vie » a été adopté par 33 voix pour, et 18 contre, la majorité requise étant de 26 voix.
C’est donc une victoire pour la Guinée équatoriale qui su mobiliser l’ensemble du groupe africain, les pays arabes, ceux de l’Amérique latine et quelques-uns de ses amis du continent asiatique. Les Etats-Unis ainsi que nombre de pays européens ont voté contre même si la Russie a voté pour.
En tout cas, par ce vote, le Conseil exécutif de l’UNESCO met définitivement fin à un débat qui divisait l’organisation depuis pus de 4 ans. Il demande expressément à la directrice générale de procéder à la remise d’un prix.
Prenant la parole à la fin du vote, la directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, qui a toujours été opposée à la remise de ce prix, a indiqué qu’elle allait solliciter un nouvel avis juridique. Tollé du groupe africain qui lui rappelle qu’elle a obligation de se plier à la décision du conseil exécutif et donc mettre en application sa décision.
Agapito Mba Mokuy, conseiller spécial à la présidence de Guinée équatoriale assure, quant à lui, que l’UNESCO est une institution démocratique mais avant tout, il se félicite de ce vote.
C’est une satisfaction. Une satisfaction pour la Guinée équatoriale, pour le continent africain et surtout pour les gens qui sont en train de souffrir des maladies comme le sida, le palu…