Carlotta Sami, porte-parole du HCNUR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés), revient à la charge pour demander des canaux sécurisés pour les réfugiés, seule alternative aux voyages et aux tragédies en Méditerranée.
Carlotta Sami, porte-parole du HCNUR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés), revient à la charge pour demander des canaux sécurisés pour les réfugiés, seule alternative aux voyages et aux tragédies en Méditerranée. «Agir immédiatement pour éviter d’autres massacres de la mer. L’Europe doit trouver une stratégie politique d’intervention. Ils fuient vers l’Europe, loin des endroits de conflits et de mort. Ils ont le droit d’être tous accueillis, il faut trouver un moyen de les faire arriver légalement et en sécurité. Tout le monde devrait comprendre que derrière ces chiffres alarmants, ce sont des visages, des histoires d’hommes et de femmes, de jeunes et d’enfants. Il faudrait leur offrir des opportunités concrètes pour atteindre l’Europe: par exemple, à trtavers des visas humanitaires. Ou, grâce à des parrainages permettant aux plus de jeunes d’étudier dans nos écoles, dans nos universités. On pourrait également faire partir des projets de réinsertion, ou des visas spécifiques pour l’emploi « .
La porte-parole du HCNUR a déclaré que «au moins 50% de ceux qui montent sur les bateaux de l’espoir» sont des gens qui ont besoin de protection. Il faut agir au plus vite afin d’éviter d’autres massacres de la mer. L’Europe doit trouver une stratégie politique d’intervention tandis que l’Italie est déjà en train de beaucoup faire pour le sauvetage en mer et pour l’accueil des migrants. L’expérience accumulée sera certainement importante, notamment pour surmonter cette indifférence face au problème, qui devient souvent le principal obstacle à la résolution de l’urgence des réfugiés« .
