Flux sans reflux?
Prévision du Directeur central de l’immigration et de la police des frontières auprès du Ministère de l’intérieur, Giovanni Pinto.
Depuis le début de l’année, sont arrivés en Italie environ 25.000 migrants, avec une forte hausse par rapport à 2013 et sur les standards de 2011 où on avait enregistré un pic des arrivées, causé par le phénomène des soi-disant »printemps arabes ». Une augmentation due essentiellement à l’impossibilité de coopérer avec la Libye d’où part environ 90% des migrants et qui semble destinée à continuer, avec l’arrivée de l’été.
Selon les rnseignements, en Nord Afrique il y aurait potentiellement entre 600.000 et 800.000 personnes intentionnés à affronter la traversée de la Méditerranée, donc des migrants potentiels migrants (n’étant pas concrètement possible d’établir à priori combien d’entre eux entreprendront la voie des côtes italiennes) provenant surtout de l’Érythrée et la de Somalie, mais aussi de pays d’Afrique centrale.
La prévision a été faite par le Directeur central de l’immigration et de la police des frontières auprès du Ministère de l’intérieur, Giovanni Pinto, au cours d’une audition, le 29 avril, devant les Commissions réunies des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, dans le cadre de l’enquête cognitive sur l’opération dénommée « Mar Nostrum » et sur ses revers internationaux.
Pinto a souligné que l’opération « Mar Nostrum » (qui a des coûts élevés pour l’Italie) a donné d’excellents résultats pour le sauvetage de nombreuses vies, mais a aussi produit l’effet d’augmenter les départs de la Libye, aussi parce que les organisations criminelles qui gèrent le trafic profitent souvent de l’opération de patrouille ddes bateaux militaires.
Le gouvernement a préparé un plan d’action, selon les lignes européennes, pour augmenterla capacité d’accueil de l’Italie et surmonter les graves difficultés des structures existantes mais, à son avis, il faut un revirement profond de l’organisation du service de patrouille en mer et une plus grande implication de l’Union Européenne (meme à travers Frontex, l’Agence Européenne pour la Coopération aux Frontières), une ligne suivie par le ministère qui a proposé un pla d’action ponctuel qui affronte chaque aspect du problème: contraste, conception opérationnelle, accueil et financements).
En conclusion Pinto a observé qu’il serait sans autre souhaitable qu’au niveau européen, on comprenne l’extraordinarité des flux migratoires prévus pour l’année en cours, afin d’apprêter des solutions efficaces.