A la santé! Immigrés!
Aucun exclus! Au nom de l’article 32 de la Constitution: « La République protège la santé en tant que droit fondamental de l’individu et intérêt collectif, et garantit des soins gratuits aux malades ».
Ce sont les « Lignes directrices pour l’application correcte de la loi sur l’assistance sanitaire aux étrangers » de l’accord signé par les gouvernements, régions et provinces autonomes: du pédiatre pour les fils d’immigrés à la carte sanitaire pour ceux qui sont en attente du premier permis de séjour ou de la régularisation.
L’accord prévoit donc:
■ l’enregistrement obligatoire des mineurs à la Sécurité Sociale (Service Sanitario Nazionale pu SSN) indépendamment de la possession du permis de séjour, garantissant ainsi à tout enfant d’immigré le droit à être suivi par un pédiatre;
■ l’inscription obligatoire au SSN pour qui est en attente du premier permis de séjour ou de la régularisation.
■ les personnes agées arrivées en Italie avec le regroupement familial peuvent s’inscrire volontairement au SSN, en payant une contribution, et ne sont donc pas tenus à souscrire une assurance maladie privée. Un principe qui, par exemple, en Lombardie n’a été appliqué qu’après une décision du tribunal.
■ il est garanti aussi les soins urgents et essentiels aux immigrés illégaux (sans-papiers). Une catégorie relativement vaste dans laquelle rentrent les greffes, y compris la moelle osseuse, pour laquelle les étrangers sont traités au meme titre que les citoyens italiens, même s’ils n’ont pas un permis de séjour.
■ l’étranger qui se fait soigner dans une structure sanitaire ne peut pas etre signalé à l’Autorité. Pour la même raison, il ne faut pas le permis de séjour pour les déclarations de naissance et de reconnaissance faites par les mères et les pères étrangers, dans les hôpitaux.
■ l’assistance sanitaire gratuite est aussi garantie aux citoyens Ue, même ceux qui n’ont pas le droit de séjourner en Italie, ne sont pas couverts par leur pays d’origine et déclarent d’être pauvres.