Les citoyens étrangers résidant en Lombardie sont environ 1,2 million (12% de la population) contribuent à l’augmentation du PIB régional mais travaillent dans des conditions pénalisantes.
C’est ce qui ressort du Rapport 2020 sur l’immigration réalisé par IDOS (Dossier de l’Immigration), en collaboration avec les syndicats CGIL (Confédération Générae Italien des Travaileurs) et UIL (Union Italienne des Travaillleurs).
Le salaire moyen d’un citoyen étranger, selon le rapport, est de 1.179 euros contre 1.530 euros pour un travailleur italien (environ 23% de moins). En ce qui concerne le sur-emploi, la part des travailleurs étrangers est de 30,5% contre 21,7% des Italiens, tandis que les travailleurs étrangers sous-employés représentent 7,1% du total contre 1,9% des travailleurs italiens.
La condition de travail des étrangers est également pénalisée par le fait que pour renouveler un permis de séjour, pour demander la citoyenneté ou pour le regroupement familial, ils doivent prouver dans tous les cas qu’ils disposent de revenus raisonnables. Cela oblige l’immigrant à exercer, dans tous les cas et dans toutes les conditions, un boulot même s’il est pesant et mal payé.