Les immigrés dépassent 5 milions, irréguliers compris.
En 8 ans, le nombre des étrangers résidents en Italie a triplé, dépassant 4,5 mililons, auxquels ajouter les environ 600.000 étrangers sans permis de séjour estimés par la Caritas.
C’est ce qu’affirme, durant une rencontre sur « Etique et Immigration », le président de l’ISTAT (Institut National des Statistiques), Enrico Giovannini qui a souligné que « sur le compte influt les dernières régularisations et les nombreux regroupements familiaux, notamment des pays européens. Les immigrés envoient de l’argent dans leurs pays d’origine pour une valeur de 0,5% du PIB, une donnée en grande croissance compte tenu qu’en 2000, on était encore à 0%« .
Un fait inquiétant pour l’intégration, indique aussi Giovannini, est cependant la disparité de salaire d’un étranger par rapport à un italien: un peu plus de la moitié environ (56%)!.
Une autre préoccupation est le taux d’abandon scolaire: 40% des jeunes étrangers (contre 13% des Italiens) quittent l’école pour le travail, peut-etre parce que leurs familles sont retournées au pays, mais c’est un chiffre très élevé, ce qui pourrait exposer à des risques de criminalité, comme témoigne le récent phénomène des gangs de jeunes étrangers.