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Pour faire face aux viols dont sont victimes les Indiennes, 3 étudiants du pays ont inventé un sous-vêtement anti-viol, qui impulse des décharges électriques à ceux qui tenteraient de caresser la poitrine d’une femme. Le prototype pourrait être commercialisé dès la fin du mois.
Les violeurs seront au courant. Trois étudiants indiens ont inventé le sous-vêtement électrique, équipé d’un système électronique qui envoie des décharges à ceux qui tentent de caresser la poitrine de la porteuse, afin de remédier au problème des viols récurrents en Inde. Un système GSM permettra d’envoyer des alertes à la famille de la femme et à la police, qui pourront la localiser, grâce à une puce GPS.
Le produit, appelé « She », acronyme de Society Harnessing Equipment (Equipement de maîtrise de la société), n’en est qu’à sa phase prototype. La lingerie, « lacée avec des modules GPS (système de positionnement), un système de communication mobile (GSM) et des capteurs de pression, est capable d’envoyer des ondes de choc de 3 800 kV« , explique Manisha Mohan, l’une des inventeurs. Les chocs peuvent être émis jusqu’à 82 fois. Ils seront lancés chaque fois qu’une personne tentera de caresser la poitrine de la femme, zone touchée en premier par les violeurs, selon une étude menée: ce qui activera les capteurs sensoriels.
Les trois adolescents espèrent pouvoir commercialiser leur produit dès la fin du mois. « Puisque les législateurs mettent trop de temps à élaborer des lois justes, nous avons inventé un système d’auto-défense qui protège les femmes du harcèlement domestique, social et professionnel« , expliquent-ils. Prochaine étape: créer une interface entre ce système et les smartphones, en utilisant les technologies bluetooth et infrarouge pour envoyer les messages d’alerte.
Les étudiants de la Sri Ramaswamy Memorial University de Chennai (Inde du Sud) visent en particulier les bus et lieux publics, où les femmes sont souvent victimes d’attouchements. Depuis le début de l’année, le pays est secoué par de nombreuses affaires de viols collectifs.
En février, le gouvernement annonçait vouloir créer une montre anti-viol pour permettre aux femmes d’alerter la police, lors d’une agression.