Heureuse Sambou…der!
Isabelle Sambou a terminé à la 3ème place de la cérémonie de la «Meilleure sportive africaine de l’année 2011». La lutteuse sénégalaise a été devancée par la footballeuse nigériane Perpétua Nkocha et la marathonienne kenyane Viviane Cheruiyot. Un grand pas, selon la section sénégalaise de l’UFRESA (Union des Femmes Reporters Sportives d’Afrique).
Elue le 29 décembre dernier « Meilleure sportive de l’année 2011 » du Sénégal, Isabelle Sambou présentait déjà tous les atouts pour représenter dignement le Sénégal à la première édition de la « Meilleure Sportive africaine de l’année 2011 », organisée par l’UFRESA. Championne du monde de Beachwresling, championne d’Afrique en lutte féminine en plus d’un 10ème rang mondial dans cette dernière discipline, la représentante du Sénégal à la cérémonie qui s’est tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire, a tenu son rang.
Un rang plus qu’honorable puisque l’athlète sénégalaise a réussi à se hisser sur le podium continental. Isabelle Sambou a en effet terminé 3ème sur 12 candidates présentes à cette première édition de l’excellence, qui consacre les meilleures sportives du continent africain. La pensionnaire du CNEPS (Centre National d’Education Physique et Sportive) de Thiès a été devancée dans le classement par la footballeuse nigériane Perpétua Nkocha et la marathonienne kenyane Viviane Cheruiyot.
L’UFRESA Sénégal ne cache pas sa satisfaction de voir «sa» candidate terminer sur le podium continental.
«C’est un grand plaisir pour nous de la voir terminer sur le podium. Mais il faut dire qu’on s’y attendait. Quand on a vu les palmarès des autres candidates, en plus de sa qualification aux Jeux olympiques, on savait qu’elle allait au moins terminer parmi les trois nominées», se réjouit la présidente, Ndèye Dome Thiouf, pour qui cette distinction d’Isabelle Sambou «est un pas important dans le développement et la promotion du sport féminin au Sénégal; qui est l’un des objectifs de l’Ufresa-Sénégal». En effet, Ndèye Dome Thiouf voit en ce trophée de « Meilleure sportive africaine de l’année », une façon d’inciter davantage les autres à faire encore plus.
«C’est un challenge pour les autres de faire toujours plus pour essayer de remporter chaque saison des trophées nationaux et internationaux, mais aussi d’inciter les fédérations à prendre en compte dans le programme cette cérémonie», a-t-elle observé.