Suite à l’affaire du navire Sea Watch (de propriété allemande et battant pavillon hollandais), le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, lance le défi à l’Union Européenne (UE).
Matteo Salvini attaque à nouveau l’UE sur la question des migrants après que le navire de l’ONG Sea Watch 3 ait forcé le blocus des autorités italiennes et soit arrivé à Lampedusa. Le ministre de l’Intérieur menace de procéder à des identifications policières sans inclure les noms des étrangers dans le système Schengen.
Ainsi, l’Italie ne sera plus le premier pays d’entrée et les migrants, une fois arrivés sur les rives de la botte, seront libres d’aller chercher asile ailleurs.
Matteo Salvini tente ainsi de convaincre les Pays-Bas et l’Allemagne d’accepter au moins une partie des 42 personnes à bord de Sea Watch 3. Dans les négociations menées par le Gouvernement et le Ministère des Affaires Etrangères, il est prévu que seuls les mineurs et ceux qui les accompagnent restent en Italie, les autres devant être transférés.
Une autre méthode pour réduire les arrivées pourrait également être la patrouille conjointe avec la police slovène à la frontière avec le « Friuli-Venezia-Giulia », alors que l’hypothèse d’élever un mur le long de cette frontière reste plus difficile car elle dépasse 230 km.
Dans le « Friuli », l’idée de créer un hotspot est à l’étude. Le centre de tri des migrants serait installé à l’intérieur d’une caserne pour faciliter les procédures d’identification et les éventuels refoulements.