Pas de changement par rapport à 2018. Pour l’année 2019 aussi, l’allocation sociale (assegno sociale) vaut 5.824,91€: un seuil «magique» pour tous les étrangers en Italie.
Le montant (qui correspond à 448,07 euros par mois pendant 13 mois) a été fixé par l’INPS (Institut National de Prévoyance Sociale. C’est le même que celui de 2018. Et ce, parce que le coût de la vie n’a pas augmenté.
L’allocation sociale est octroyée par l’Etat aux personnes les plus pauvres âgés, ayant un revenu inférieur à son montant. Parmi les autres conditions requises, il faut être:
♦ âgé d’au moins de 65 ans et 7 mois;
♦ résident en Italie depuis au moins 10 ans;
♦ (et pour les citoyens non-UE) titulaire d’un permis CE pour résident à long terme, la soi-disant « carte de séjour ».
Mais pour les immigrants, parmi lesquels les vieillards sont rares, le montant de l’allocation sociale intéresse surtout pour une autre raison. C’est en effet le principal paramètre utilisé par la loi pour évaluer leurs capacités économiques, dans la plupart des procédures bureaucratiques qui les touchent.
PERMIS DE SÉJOUR
Pour renouveler le permis de séjour ou demander la « carte de séjour », les citoyens non-UE doivent par exemple, démontrer un revenu au moins égal au montant de l’allocation sociale: justement 5.824,91€.
REGROUPEMENT FAMILIAL
Pour le regroupement familial, il est au contraire requis un revenu:
♦ au moins égal au montant de l’allocation sociale;
♦ plus la moitié pour chaque membre de famille qu’on veut faire venir en Italie.
Exemple: Pour être rejoint par sa femme ou son mari, il faut donc au moins 8.737,36 euros.
CITOYENS NON-UE
Les Roumains, les Polonais et les autres citoyens UE, feraient bien de noter ce montant. Il est vrai qu’ils peuvent venir librement en Italie, mais s’ils veulent s’y installer pendant plus de 3 mois, ils doivent démontrer de pouvoir subvenir personnellement à leurs besoins et, par conséquent, la loi leur impose d’avoir des ressources économiques au moins égales au montant de l’allocation sociale.
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