Au 31/12/2016, les étrangers résidents en Italie étaient 5.047.028: soit une hausse d’à peine 20.875 sur 2015. Pourtant, entre débarquements, autres flux en vue et annulations à l’état civil, les mouvements migratoires ont intéressé près d’un million de personnes.
La maigre augmentation nette de cette population a également été déterminée par le grand nombre des acquisitions de la nationalité italienne.
Frappante est la croissante consistance du pluralisme religieux:
● Mosquée de Rome Monte Antenne (la più grande d’Europa);
● Centre Culturel Ikeda pour la Paix de Milan: Communauté bouddhiste (ouvert en 2016);
● Temple de Settebagni (Rome): Communauté mormone (Eglise de Jésus des derniers jours).
De début 2000, persiste la nette prévalence des chrétiens (53,0%), dont:
– Orthodoxes (environ 1,5 millions);
– Catholiques (près d’un million);
– Protestants et autres chrétiens (plus de 250.000).
La grosse incidence des Musulmans, égale à un tiers de tous les étrangers (1,6 millions di personnes), ne justifie pas la crainte d’une invasion et le comportement contre l’Islam.
Discrète la présence de fidèles de religions orientales: 150.800 hindouistes (3% du total), 113.900 bouddhistes (2,3% du total), sans compter les groupes religieux mineurs et les athées.
En 2016, ont expatrié, s’effaçant des états civils municipaux, 42.553 étrangers et 114.512 italiens.
Dans tous les deux cas, il s’agit d’une sous-estimation des mouvements réels.
L’ISTAT (Institut des Statistiques) a effacé d’office (parce que non repérables) 122.719 autres étrangers.
Sur la base des archives des pays où se sont transférés en prévalence les émigrés italiens (Allemagne et Royaume Uni), il est estimé qu’en 2016, ont expatrié au moins 285.000 italiens.
Stranieri in Italia