Insertion, intégration, inclusion!
Les cours et laboratoires d’italien, destinés aux élèves souffrant d’une mauvaise connaissance de la langue italienne, seront également organisés en collaboration avec les organismes locaux, le secteur tertiaire, le bénévolat, les médiateurs culturels, les familles et les communautés d’origine. Mais il y a encore beaucoup à faire.
Fréquentent les écoles italiennes plus de 800.000 fils d’immigrés:
● nés et élevés en Italie;
● ou arrivés avec leurs parents;
● ou les ayant rejoints avec un regroupement familial.
C’est pour ces derniers que l’insertion est plus difficile, à cause notamment de la mauvaise connaissance de la langue italienne.
La réforme scolaire du Gouvernement consacre un passage aux étudiants non italiens, se concentrant toutefois sur l’exigence de leur enseigner la langue de ce qui est ou deviendra leur pays. Comment? Avec des leçons parallèles à celles que suivent leurs camarades.
Parmi les « objectifs éducatifs prioritaires » sont également également « l’alphabétisation et amélioration de l’italien comme deuxième langue. » Un objectif atteint «à travers des cours et ateliers pour les étudiants non de nationalité ou langue italienne, organisés en collaboration avec les organismes locaux, le tertiaire et le bénévolat, les communautés d’origine, les familles et les médiateurs culturels».
Un pas important pour relever l’un des défis les plus importants du système scolaire italien.
«Il y a encore beaucoup à faire pour réduire la dispersion de 10%, d’ici 2020 et atteindre une majeure inclusion des élèves immigrés», admet Milena Santerini, chef de groupe du parti « Pour l’Italie – Centre Démocrate » à la Commission Culture et Education de la Chambre des Députés.
Et de citer une des questions clés pour l’intégration de ces enfants, «Quand la loi de nationalité des nouvelles générations?».
Stranieriinitalia.it