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ITALIE – Je ne suis pas en règle et si je retourne dans mon pays, qu’est-ce que je risque à la frontière?

Les autorités de contrôle des frontières extérieures ont l’obligation de faire un cachet d’entrée ou de sortie, indiquant la date et la frontière exacte, sur le passeport de l’étranger qui entre et sort le territoire italien ou européen

 

Si l’identification de l’étranger qui est arrêté sans permis de séjour valable a lieu lors des contrôles de police frontière alors qu’il est volontairement en train de quitter l’Italie, il ne sera pas tenu de payer l’amende prévue, ni sera émis un ordre d’expulsion contre lui. 

Toutefois, lorsqu’il demandera un nouveau visa de touriste, l’ambassade italienne peut lui demander des explications au sujet du séjour prolongé et évaluer s’il représente ou non un risque d’immigration. 

En effet, si le risque d’immigration de l’intéressé est retenu élevé, le visa peut lui être refusé et il peut être signalé dans le SIS (Système d’Information Schengen). 

N.B.: Ce système est partagé par tous les pays qui font partie de l’accord de Schengen, donc si l’intéressé tente de demander un visa de touriste dans un autre pays de l’espace Schengen, il pourra rencontrer des problèmes pour la délivrance de ce nouveau visa. 

REMARQUE: Même les citoyens des pays qui ont signé des accords bilatéraux avec l’Italie (ou avec l’Union Européenne) pour l’exemption du visa, sont soumis, pour les courts séjours, à une limite maximum  de 3 mois. 

Même dans ce cas aussi, durant le contrôle des documents, les autorités frontalières peuvent retenir que l’étranger est un risque migratoire et donc refuser son entrée à la frontière. 

RAPPEL: L’étranger ne peut pas «prolonger» le séjour touristique ni demander la délivrance d’un nouveau visa, alors qu’il se trouve en Italie, sauf en cas d’urgence dument documenté. 

D.ssa Maria Elena Arguello

 

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