Avant de refuser le statut de réfugié aux migrants qui prétendent être homosexuels et qui risquent leur vie s’ils sont rapatriés en raison de leur orientation sexuelle, il convient de vérifier s’il n’existe pas non seulement des lois discriminatoires dans leur pays d’origine.
Il faut également vérifier si les autorités locales préparent une « protection adéquate » des gays, par exemple si ceux-ci sont victimes de « persécution » de type familial.
C’est ce qu’a souligné la Cour suprême, qui a confirmé l’appel d’un ressortissant gay de Côte d’Ivoire, menacé par ses proches.