De l’île de Lampedusa, le maire de Naples, Luigi de Magistris, a repris à parler de son projet de création d’une flotte pour aller secourir ceux qui appellent à l’aide en Mer Méditerranée.
Il s’agit d’une idée qui a ses racines dans un passé lointain. Déjà en janvier dernier, en effet, l’ex-juge avait, lors d’une initiative publique de son mouvement « demA », annoncé le début d’une souscription pour créer une « flotte napolitaine » qui pourrait être prête à partir en mer, si jamais on ne donnait pas le feu vert pour entrer dans le port de la ville à des navires avec des migrants à bord.
La mèche qui a lancé l’idée fut le « refus » au navire Sea Watch d’accoster dans un port italien alors qu’il y avait 47 migrants à bord, à la merci des ondes des jours durant. Le 4 janvier, la Ville de Naples avait déjà activé un service pour récolter les offres d’aide et en sont arrivées environ 13.000, la moitié desquelles en provenance de Naples mais aussi de l’étranger, y compris soutien économique, accueil et offres de services.
En mars, le maire avait ensuite annoncé qu’à la fin juin, il y aurait eu une initiative avec la « flotte napolitaine », après la controverse des ports fermés. À cette occasion, il avait parlé d’environ 400 bateaux qui seraient été en mer.