Du CNOS (Comité National pour l’Ordre Public et la Sécurité), présidé par le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, arrivent « de nouvelles mesures contre l’immigration irrégulière et pour défendre les ports italiens ».
« Nouvelles mesures » pour réduire, d’une part, les départs et, d’autre part, prévenir les débarquements dans les ports italiens, au milieu d’un plan d’accords pour promouvoir les retours.
Après l’affaire Sea Watch et plus encore celle du voilier Alex, qui ont forcé l’interdiction d’entrée pour débarquer les migrants secourus, au Viminale (Ministère de l’Intérieur de l’Italie) il a été décidé une ligne encore plus durcie, ce qui du point de vue juridique signifie « des amendements au Décret de Sécurité bis pour rendre plus efficace la lutte contre la traite des êtres humains et pour renforcer les sanctions pour les passeurs et les trafiquants« .
Tandis que d’un point de vue pratique, il a été décidé de renforcer les contrôles pour réduire les départs, avec « l’utilisation de moyens radar, aériens et navals », et « la présence de navires de la Marine et de la Garde Financière pour défendre les ports italiens« .
D’autres « nouveautés » discutées au Comité sont les « contacts avec la Tunisie« , à la fois « pour améliorer et augmenter les rapatriements » et « pour réduire les départs« . Alors que comme mesure pratique immédiate, il a été décidé « l’envoi de dix patrouilleurs italiens à livrer à la garde côtière libyenne, d’ici l’été« .