«Une grande initiative publique pour dire que nous voulons un monde qui donne la priorité aux gens. La politique de la peur et la culture de la discrimination sont systématiquement menées pour alimenter la haine et créer des citoyens de série A et série B. Mais pour nous, l’ennemi, c’est l’inégalité, l’exploitation, la précarité».
Voici l’appel de « People – first the people » (Les gens d’abord), la manifestation en faveur des droits qui s’est tenue à Milan, samedi 2 mars, promue par 30 entités allant de l’ARCI aux syndicats et aux organisations antiracistes,et à laquelle ont adhéré plus de 1.000 associations le nouveau mouvement pan-italien CARA ITALIA, réunissant les étrangers et les Italiens, fondé par le journaliste d’origine kenyane Stephen Ogango.
«Inclusion, égalité des chances et une véritable démocratie pour un pays sans discrimination, sans mur, sans barrière», voici les raisons qui ont porté à promouvoir la mobilisation nationale. Mais aussi «parce que nous croyons que la bonne politique doit être fondée sur l’affirmation des droits humains, sociaux et civils. Parce que nous pensons que les différences, de sexe, appartenance ethnique, statut social, religion, orientation sexuelle, pays d’origine et même santé, ne devraient jamais devenir une occasion de créer de nouvelles personnes à séparer, des ennemis à poursuivre et à ghettoïser ou des individus à marginaliser. Nous sommes pour les droits et l’inclusion. Nous sommes antiracistes, anti-fascistes et convaincus que la diversité est une valeur et une richesse culturelle».
«Et réaffirmant « Les personnes d’abord« , nous disons qu’il faut des politiques sociales nouvelles et efficaces en Italie et en Europe, pour le travail, pour le logement, pour les droits des femmes, pour l’école et pour la protection des personnes handicapées. Nous luttons pour la rédemption des plus faibles et pour des choix radicalement différents de ceux qui ont été faits jusqu’à présent dans le domaine de l’immigration, des politiques d’inclusion, de la lutte contre les inégalités et la pauvreté».