Du 25 novembre au 10 décembre 2014!
A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, qui est célébrée le 25 novembre, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a donné le coup d’envoi d’une campagne intitulée «Orangez votre quartier» en illuminant en orange lundi soir l’Empire State building et le siège des Nations Unies à New York.
A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, qui est célébrée le 25 novembre, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a donné le coup d’envoi d’une campagne intitulée «Orangez votre quartier» en illuminant en orange lundi soir l’Empire State building et le siège des Nations Unies à New York. Aux côtés du Secrétaire général pour «appuyer sur l’interrupteur», lundi 24 novembre matin, il y avait la Directrice exécutive d’ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, et l’actrice Teri Hatcher.
Le chef de l’ONU a dénoncé «la pandémie mondiale de violence à l’égard des femmes, affectant au moins une femme sur trois à travers le monde», ajoutant que les droits des femmes n’étaient pas seulement l’affaire de celles-ci mais aussi celle des hommes et des garçons.
Le couleur orange symbolise l’espoir d’un avenir exempt de violences à l’égard des femmes et des filles, a souligné l’agence onusienne ONU-Femmes. «Nous avons besoin que cette couleur qui capte le regard soit partout pour que le message soit clair et net : nous devons travailler toutes et tous ensemble pour mettre fin immédiatement à la violence à l’égard des femmes et des filles. La lutte contre l’inégalité des sexes implique non seulement le mouvement des femmes, mais aussi la participation d’hommes et de garçons qui défendent une cause juste et travaillent de concert avec nous. Il nous faut absolument mettre fin à cette violation universelle des droits humains. Nous savons ce qui fonctionne; nous insistons maintenant sur l’engagement politique pour réaliser ce programme, accompagné des ressources financières nécessaires», a déclaré Phumzile Mlambo-Ngcuka.
Malgré les progrès accomplis récemment par de nombreux pays pour éliminer cette violence, des lacunes subsistent avec des conséquences dramatiques. Dans le monde entier, des femmes sont battues à la maison, harcelées dans la rue et persécutées sur Internet. Une femme sur trois est victime de violence physique ou sexuelle à un moment de sa vie, généralement de la part d’un partenaire. De toutes les femmes tuées en 2012, près de la moitié l’a été aux mains d’un partenaire ou d’un membre de la famille.
«Trop souvent, les crimes restent impunis et leurs auteurs ne sont pas inquiétés», a dénoncé l’ONU-Femmes.
