Son cas fut objet d’une mobilisation internationale.
Bien que n’ayant pas obtenu l’asile politique, la soeur nigériane Kate Omoregbe peut toutefois rester en Italie.
Kate Omoregbe dit avoir quitté le Nigeria pour échapper à un mariage arrangé avec un vieil homme et une conversion du christianisme à l’Islam. Elle avait ainsi demandé l’asile, soutenant que, si elle retournait au Nigeria, elle risquait la lapidation ou du moins les violentes rétorsions des proches de son promis d’époux.
La Commission territoriale pour la reconnaissance de la protection internationale de Rome a examiné la demande de Kate Omoregbe et elle n’a relevé aucun motif d’accorder le statut de réfugié ou la protection subsidiaire.
Mais reconnaissant cependant des raisons humanitaires sérieuses pour justifier son séjour en Italie, il lui a été accordé un « permis de séjour pour protection humanitaire« .
Le permis de séjour pour motif humanitaire est valable un an et peut être converti en un permis de travail. Cela signifie que si Kate trouvera un emploi, elle pourra continuer à vivre légalement en Italie.
La solution du cas de Kate Omoregbe a été salué poitivement par les ministres des Affaires étrangères, Franco Frattini, et des Chances égales, Mara Carfagna, qui avaient assuré le soutien du gouvernement pour éviter le rapatriement.
« Une fois encore, l’Italie s’est avéré être un pays à la pointe dans la lutte pour le respect des droits fondamentaux, notamment la protection de la vie et le respect de la femme« , écrivent les ministres dans une déclaration conjointe.
Elvio Pasca