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KOBLA BEDEL: « Negro ma libero »

Kobla Bedel (togolais de Pordenone) est co-auteur, avec l’On. Isidoro Gottardo, du livre «Nègre mais libre»: histoire de manipulation manquée.

Kobla Bedel est un frère italo-togolais, consultant et expert en immigration et coopération au développement international. Il est Professeur de Sociologie des Relations ethniques à la Faculté de Sciences de la Formation de l’Université de Trieste. Isidoro Gottardo est président du groupe du Parti Populaire Européen dans le Comité des Régions de l’UE.  Il fut maire de la Commune de Sacile et assesseur à l’Agriculture et aux Affaires communautaires de la Région Friuli – Venezia – Giulia dont il est conseiller régional.

Qu’est-ce qui pousse un Africain à laisser son continent pour émigrer en Europe? Et une fois qu’il y est arrivé,  devient-il libre ou trouve-t-il ensuite quelqu’un qui, lui collant une bannière au dos, le manipule pour des fins qui ne lui appartiennent pas, finissant par l’isoler dans l’assistancialisme, qui est tout sauf l’intégration?

Voici en grandes lignes les questions auxquelles répond le livre «Negro ma libero» (Nègre mais libre) écrit à quatre mains par le frère togolais Kobla Bedel et le frère italien Isidoro Gottardo, une oeuvre littéraire qui, utilisant un style de questions et réponses, illustre et dissèque les aspects de «l’histoire d’une manipulation ratée».

A travers une conversation interview entre deux amis fraternels, Kobla Bedel, tout en racontant son histoire personnelle d’immigré, répond, de manière brillante et posée et intelligente à 15 questions affrontant des thèmes comme  les raisons qui poussent à émigrer, l’importance vitale de conquérir les papiers, la perception qu’ont les Italiens vis-à-vis des immigrés (préjudices, ethnocentrisme, racisme et xénophobie, les stéréotypes de la gauche et de la droite, l’importance vitale des immigrés pour l’économie italienne, les politiques d’intégration, le débat sur le droit de vote aux immigrés.

En somme, pour une fois,  l’immigration vue et analysée par l’immigré

Milton Kwami

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