Sur Top Congo FM, l’attaquant confie être fatigué des nombreuses critiques à son encontre. Il répondait ainsi à Constant Omari, président de la FECOFA (Fédération Congolaise de Football Amateur) qui l’accablait après son absence en sélection, lors de la trêve internationale.
Dieumerci Mbokani a déclaré: «J’étais à l’aéroport de Bruxelles le 22 mars au moment des attentats. Aussitôt après, j’ai appelé au Congo pour dire que je ne pouvais plus venir. On a promis de me rappeler. Depuis ce jour-là, personne ne m’a appelé. Ni le sélectionneur, ni le président Omari, personne. Même pas un message de soutien et d’encouragement par rapport à ce qui m’était arrivé».
«Puis je suis resté à Bruxelles avec ma famille que j’ai failli perdre dans ces attentats. J’ai demandé à mon club quelques jours de repos, le temps pour moi de me remettre de ce traumatisme. Personne de la FECOFA ne peut dire qu’il a essayé de me faire voyager pour Kinshasa. J’ai tout le temps des problèmes avec la Fédération, voilà pourquoi j’aii décidé d’arrêter avec la sélection nationale».
«Je ne veux plus jouer pour le Congo. Je trouve injuste le traitement qui m’est réservé», a conclu l’ancien attaquant d’Anderlecht et du Standard.
Auparavant, c’est Omari qui a allumé les premières mèches: «C’est vrai qu’il y a eu des problèmes à l’aéroport de Bruxelles. Mais Bakambu était dans l’avion, il devait atterrir à Bruxelles au moment des attentats. Il a été dérouté à Charleroi».
«Ensuite il a tout fait pour venir en sélection. On a appelé Mbokani pour lui proposer une autre possibilité afin qu’il arrive à Kinshasa, il nous a fait tourner en rond et n’est finalement pas venu. Est-ce que la vie devait s’arrêter parce qu’il y a eu attentats à Bruxelles? Nous examinons la possibilité de le sanctionner. Le sélectionneur connaît déjà notre position…» .