Les Bangladais surtout étaient contraints de payer de l’argent de protection à travers l’intimidation et les passages à tabac au quartier Ballarò où, il y a un mois, un jeune Gambien avait été rendu moribond. Contestés les aggravants la méthode mafieuse et du racisme.
A honorer la mémoire de Giovanni Falcone, tué par la mafia le 23 mai 1992, il y a aujourd’hui aussi le courage des commerçants immigrés qui, à Palerme, se sont rebellés contre les mafieux qui les extorquaient.
Sous mandat de la Procure de Palerme, la brigade mobile a arrêté dix personnes, retenues comme la nouvelle génération d’un clan qui contrôlait le marché Ballarò. Elles sont accusées d’une longue série de crimes, comme la tentative d’assassinat, l’extorsion, le vol, la violence privée, les blessures personnelles et l’incendie, avec les circonstances aggravantes de la méthode mafieuse et du racisme.
Parmi leurs victimes, il y avait des colporteurs étrangers, principalement du Bangladesh. Ce sont justement eux qui ont dit raconté à la police les menaces continues subies, même à main armée.
« Si tu veux éviter les pépins, tu dois payer« , de même les vols, les passages à tabac, les dégâts aux échafaudages et aux boutiques subis par ceux qui n’acceptaient pas de payer l’argent de protection chaque semaine.
En avril dernier, à Ballarò, Yusupha Susso, étudiant et médiateur culturel de 22 ans d’origine gambienne, avait été blessé par une balle à la tête. Sa seule faute, avoir réagi aux insultes et aux coups de certains jeunes qui se considéraient comme les patrons du quartier. Avec l’accusation de tentative d’assassinat, avait été arrêté quelques jours plus tard, Emmanuel Rubino, 28 ans.
Après cet épisode, ceux qui, pour qui sait combien de temps, ont été victimes d’intimidation et de violence ont trouvé le courage de s’adresser à la police. D’où s’est déclenchée l’opération anti-mafia « Maqueda » a conduit à l’arrestation d’Alessandro Cutrona, Vincenzo Centineo, Giuseppe Rubino, Giacomo Rubino, Emanuele Campo, Giovanni Castronovo, Alfredo Caruso, Carlo Fortuna e Bruno Siragusa. Tous des sujets qui, selon les enquêteurs, seraient proches des familles mafieuses du quartier de Palerme Centre.
« Les commerçants bangladais étaient soumis à des passages à tabac, apparemment gratuits mais, en fait, elles servaient de préparation aux demandes successives d’extorsion« , a expliqué le chef de la brigade mobile de Palerme, Rodolfo Ruperti. « Après la tentative d’assassinat d »il y a un mois et l’arrestation de Rubino, certains commerçants, d’abord de manière timide, puis de plus en plus convaincus, ont dénoncé une série de harcèlements, intimidations, extorsions et vols qu’ils subissaient presque tous les jours, par ce groupe criminel« .
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