« La réforme de la politique européenne d’asile doit être fondée sur le consensus de tous les États membres. Nous réaffirmons notre ferme opposition à l’obligation de déplacer les demandeurs d’asile et les migrants ».
C’est le message principal d’une lettre envoyée à la Commission européenne par les ministres de l’intérieur du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie) plus l’Estonie, la Lettonie et la Slovénie, sur le Pacte européen sur la migration et l’asile que l’exécutif présentera dans les prochaines semaines.
Le ministre slovène de l’Intérieur, Ales Hojs, lors de la vidéoconférence d’aujourd’hui avec ses collègues de l’Union européenne, a clos d’avance toute politique européenne incluant l’obligation d’accueillir des migrants, tout en exprimant sa grande inquiétude quant au sauvetage de ceux qui arrivent par mer d’Afrique.
Selon M. Hojs, il faudrait envisager un meilleur contrôle des frontières extérieures par l’intermédiaire de Frontex ou une délocalisation sur une base volontaire.