Quand le bateau coule, les « scélé…rats » quittent le navire!
Au Liberia, plusieurs hauts responsables de l’Etat ont été limogés par Ellen Johnson Sirleaf. La présidente leur reproche de ne pas être rentrés au pays pour participer à l’effort de lutte nationale contre le virus Ebola.
Au Liberia, plusieurs hauts responsables de l’Etat ont été limogés par Ellen Johnson Sirleaf. La présidente leur reproche de ne pas être rentrés au pays pour participer à l’effort de lutte nationale contre le virus Ebola. Parmi ses officiels limogés, des membres de cabinets ministériels et des hauts fonctionnaires, autant de hauts responsables qui ont paniqué devant la maladie et ont préféré s’en tenir très éloignés au lieu de participer à l’effort gouvernemental.
Combien sont-ils? De qui s’agit-il? Les autorités libériennes sont restées très vagues. «Tous les responsables ayant violé les ordres sont relevés de leur fonction», pouvait-on lire dans un communiqué de la présidence.
Lorsque le 6 août, le Liberia, sévèrement frappé par l’épidémie d’Ebola, avait décrété l’état d’urgence, Ellen Johnson Sirleaf avait ordonné à ces hauts fonctionnaires de rentrer dans le pays pour que tous participe à la lutte contre le virus. Certains sont revenus, d’autres ont défié les ordres.
Selon Lewis Brown, le ministre de la Communication, les responsables limogés sont tous des membres de l’exécutif. Des hauts fonctionnaires, des membres de cabinets ministériels, des députés ou encore des responsables de la commission d’investissement.
Les salaires des personnes à la tête des services publics importants seront gelés jusqu’à leur retour dans le pays. Des mesures strictes, nécessaire à la survie de l’Etat, selon la présidence.