Pays sans… « aLibye »?
La ville de Tripoli est le théâtre de violents combats entre des milices rivales, depuis jeudi 7 novembre. Des tirs nourris ont été constatés dans plusieurs quartiers de la ville libyenne. On dénombre au moins une dizaine de blessés. La mort d’un chef d’une milice a déclenché les hostilités entre les différents groupes armés.
Balles traçantes, tirs à l’arme lourde en plein coeur de la capitale libyenne. Des groupes armés se sont affrontés pendant plusieurs heures. D’abord dans un quartier du Nord-Est puis progressivement les combats se sont déplacés dans d’autres quartiers du centre.
Plusieurs bâtiments ont été touchés par les tirs effectués notamment par des canons anti aériens. Les rues étaient désertes. Mais des habitants, certains armés, sont sortis de leurs maisons pour tenter de comprendre la situation et s’organiser pour la protection de leur quartier.
Ces affrontements auraient pour origine la mort du commandant d’une brigade de Misrata. Nouri Friwan est décédé jeudi après-midi à Malte, des suites de ses blessures. Il avait été touché, lundi soir, lors de combats entre sa brigade et des groupes armés de Tripoli.
Après l’annonce de sa mort, ses hommes auraient cherché à se venger. Les groupes armés se sont affrontés dans la nuit de jeudi et chacun essayant de gagner du terrain. La plupart de ces affrontements à l’arme lourde seraient des affrontements indirects. Mais ces combats font craindre une escalade de la violence puisqu’ils opposent des groupes parmi les plus puissants de la capitale.