Heureux eux les Hébreux!
Les ancêtres des Malgaches sont hébreux. Les recherches effectuées par le Professeur Rabi le démontrent. Après l’avoir annoncé, il continue à développer ses révélations. Les études sur la race juive nous donnent une fonction divergente. Du Falasha aux Ashkenazes en passant par les Khazares, les Pathans, les Bnei Manashe de l’Inde, les Tiao Kiu Kiaou de K’ai Fung-Foo, les juifs chinois.
Les juifs européens: Les Sefarades et les Ashkenazes. Les juifs Sefarades firent leur apparition sous la domination musulmane en Espagne. Et les Ashkenazes se sont formés en Europe centrale et de l’Est d’environ 500 à 1500 de l’ère chrétienne. La base de la religion juive, leurs écrits et leur pensée ont été inventés par les exégètes rabbiniques, qui eux ont été formés par ces deux communautés juives européennes. Les coutumes et la pratique religieuse du judaïsme actuel virent le jour au moyen-âge.
Les juifs asiatiques : les Pathans, les Bnei Manashe, les Tiao Kiu Kiaou de K’ai Fung-Foo. Les Pathans appelés Pishetus sont musulmans et vivent en Afghanistan et au Pakistan. En tout, ils sont au nombre de 15 millions. Leurs coutumes sont juives. Ils circoncisent leurs enfants. Ils respectent le Shabbat et le jour du Grand Pardon (le Yom kippur). Ils récitent les taliths, des prières en hébreux. Près de la ville de Hepat à Tchcharan, des archéologues ont découvert des cimetières juifs sur lesquels sont écrits des écritures hébraïques et persanes. Même à Kabul, la capitale de l’Afghanistan, on a mis en évidence à Kandahar une pierre noire sur laquelle des lettres hébraïques ont été écrites. Les Bnei Manashe sont des juifs hindous. Leur vie est affectée par le judaïsme. Ils ne sont pas circoncis. Les juifs chinois, les Tiao Kiu Kiaou, se disent juifs et relatent qu’ils sont entrés en Chine pendant le règne de Han-Ming-Ti (58-76 ère chrétienne). Leurs rites et leurs coutumes sont tirés de la Torah.
Mesurer leurs crânes, analyser la composition sanguine comme font les anthropologues, c’est là une vanité et une poursuite du vent. Beaucoup de chercheurs ont voulu et veulent analyser le système génétique des Hébreux-Malgaches pour savoir s’ils sont vraiment des descendants d’Israël. Soyons sérieux, quelle serait la référence de ce geste déconcertant, vous référez-vous aux Falasha, juifs nègres ou aux Séfarades et Askhenazes, juifs européens, ou bien aux chinois de K’ai Fung-Foo ?
La deuxième fonction serait convergente, elle converge vers un point commun : le judaïsme. Quiconque épouse cette religion devrait connaître la Torah, les Naviim et les Khetovim, En outre, ils devraient posséder des synagogues (Il existe 6 000 synagogues en Israël). Et ensuite ils devraient connaître quelques vocabulaires hébraïques. Le résultat de cette fonction est la confusion, conduisant à des conclusions aléatoires. Le prosélytisme est en quelque sorte la source de ce marasme. Après la déportation des Juifs de la Judée en 70 (notons qu’un grand chercheur a déclaré que les Juifs d’aujourd’hui ne descendent pas pour la plupart des Juifs de Palestine, qui après la destruction du royaume de Jérusalem partirent à travers le monde), la religion juive est bafouée par les idées nouvelles. Cela a suscité de graves tensions parmi les Juifs et provoque la formation de trois grands courants dans le judaïsme européen.
Le judaïsme orthodoxe. Cette branche croit que Moïse a reçu la loi orale de YHWH au mont Sinaï en même temps que la loi écrite. Il croit que le Tanakh est inspiré de Dieu. Il observe donc les amendements de ces deux lois. Ils ne croient pas en Jésus-Christ mais attend un autre Messie. Plusieurs fractions se sont formées en raison de divergence d’opinion.
Le Hassidim (les pieux) est une branche du judaïsme orthodoxe. Ce sont des ultra orthodoxes. Il est fondé par Israël Ben Eliezer (Shem Tov) au milieu du XVIIIe siècle en Europe. Ils veulent extérioriser leur joie qu’ils appellent joie mystique tout en exploitant la musique et la danse. Ils croient à la réincarnation hindoue. Cette réincarnation est fondée sur les livres juifs mystiques appelés Kabbale. Leur chefs spirituels, les Rebs sont considérés comme des hommes très saints. De nos jours, les Hassidim vivent aux Etats-Unis et en Israël. Ils portent des vêtements européens de l’Est du XVIIIe et XIXe siècle, des vêtements presque entièrement noirs. Leur secte la plus active est le Loubavitsch. Ils s’opposent à l’Etat d’Israël actuel et ils croient que seul le Messie a le droit de faire de nouvel Etat.
Le judaïsme réformé ou le judaïsme libéral. Ce mouvement est fondé sur les Idées de Moses Mendelsohn, un intellectuel juif du XIXe siècle, prêchant que les Juifs devraient assimiler la culture occidentale.
Le Judaïsme conservateur. Le judaïsme conservateur nie l’existence de la Torah orale. Ce mouvement est apparu en Allemagne en 1845 ; il soutient que les rabbins l’ont inventé. Il parle l’hébreu mais utilise aussi l’anglais pour leur liturgie.
Le judaïsme messianique. C’est le judaïsme qui croit que Jésus est le Messie, c’est le même Jésus que les chrétiens croient.
Les Hébreux déportés par Sargon II en 722 av JC au temps de la Gola (exil) n’ont conservé aucune trace de leur religion. Par contre sans eux, ils ne seraient pas possible de prouver l’historicité de la bible, car dans leur langue ils ont pu conserver l’étymologie des milliers de mots hébraïques.
L’existence du Tanak (Torah – Naviim – Khetovim) à Madagascar : la Torah est conservée dans Tori-Teny (: propager la parole de Dieu donc propager la Torah). Tori vient de Torah et Ten, mot égyptien t’-ten (parler). Mitory, juger selon la loi vient de l’hébreu mi-torah « selon la loi ». Torah est l’étymon de Tory. Le NA dans Tanakh est l’abréviation du mot Navi (prophète) devient Naviim au pluriel en hébreu, Nabi en araméen. Ce mot est aussi conservé dans Mpaminany, maminany, maminavina (prophétiser) ; de Ma : temps présent ; Mi : de ; Navi : prophète. Le mot malgache Navina est un mot hébreu Naviim prononcé en chaldéen.
Le mot Khetovim (textes écrits) vient de Ketov, ce mot hébreu prononcé en chaldéen nous donne Ketop, l’étui du parchemin ou le parchemin lui-même : kitapo en malgache.
Les Hébreux-Malgaches ont donc le Tanakh sans le savoir, car ces mots sont entrés dans leur langue courante depuis des millénaires.
Le mot voyant veut dire Mpahita en malgache. Ce mot vient de l’hébreu RAITA (lire RA-I-TA) = il a vu.
Les mots malgaches dans la Torah : « Genèse 1/1 » nous dit : BERESHIT BARA ELOHIM ET HASHAMAIM VE ET HAERETS. Bereshit vient de deux mots BE, VE et RESHIT du ROSH (tête). ROSO en malgache. Comparez le mot hébreux Merosh (d’avance) et le mot malgache « miroso » (avancer) !
« Be ou Ve » est conservé dans VA-NAK . « Nak » mot égyptien « suspens ou dieu des ténèbres ». VA-NAK : dans le suspens. BARA : créé NA-BARA-NA. Le premier NA : Nyphal indiquant le passé ; le second NA : suffixe assyro-babylonnien. NA BARANA (Namboarina) : construit.
Le mot Shamaim (ciel) est composé de deux mots « Sham » : là-bas et « maim » : eau potable ; en malgache « rano mamy » veut dire aussi « eau potable ». Erets veut dire « terre » ; et a pour racine « ets » en mouvement. « Hetsika » en malgache veut dire mouvement dont KA est un suffixe assyro-chaldéen.