Les rebelles vont-ils… céder à la Cédéao?
Les premiers éléments de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) se mettent en place, sous la direction d’un général nigérian, Shehu Abdulkadir.
Le Nigeria doit fournir 600 hommes. Le Niger, le Burkina Faso, le Togo, et le Sénégal ont également annoncé l’envoi chacun d’environ 500 hommes, et le Bénin 300. L’OTAN (Organisation du Traité Atlantique Nord) n’interviendra pas, pour le moment, dans la guerre au Mali.
Saluant l’opération lancée par la France, le porte-parole de l’Otan, a déclaré hier n’avoir reçu aucune demande d’assistance de la part de Paris. Une réunion de crise sur la situation au Mali devait se tenir hier, dans l’après-midi à Bruxelles où l’ensemble des services de l’UE impliqués dans le dossier devait se retrouver pour examiner une aide financière à la MISMA (Mission Internationale de Soutien au Mali).
Alger a ouvert son espace aérien algérien a été ouvert aux appareils basés en France afin de participer aux frappes au Mali. L’information a été donnée par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français, qui s’est félicité, de la collaboration de l’Algérie. Cela semble confirmer le fait qu’Alger a été mise au courant des intentions de la France d’attaquer le nord Mali bien avant le début de l’opération Serval.
«La France se devait d’intervenir de toute urgence, sinon il n’y aurait plus de Mali, mais un État terroriste… Quand les terroristes ont décidé de débouler, c’était une question de vie ou de mort pour le Mali», a ajouté le chef de la diplomatie française en estimant que la durée de l’intervention française était «une question de semaines».
Une fois que la force africaine aura pris le relais dans le nord Mali, «il faudra que les Algériens ferment leurs frontières» pour couper les combattants de leurs bases, a ajouté le ministre. Alger a indiqué depuis des mois qu’elle a intensifié la surveillance de ses frontières en y renforçant sa présence militaire.