Prix d’une guerre de nor-Mali-sation?
Dans le nord du Mali, des combats entre les forces françaises et les troupes jihadistes ont fait une vingtaine de morts parmi les terroristes. Un soldat français a également été tué dans ces affrontements, décrits comme un accrochage sérieux par François Hollande en marge de son déplacement à Athènes.
C’est un légionnaire du 2ème régiment étranger de parachutistes, le sergent-chef Harold Vormezeele, qui a perdu la vie au cours de ce que les militaires ont baptisé l’Opération Panthère.
150 soldats français et maliens ont lancé lundi cette opération dans le massif de l’Adrar, afin de débusquer les groupes rebelles qui y sont cachés. Selon les informations délivrées par le ministère français de la Défense, une section de commandos appuyée par une patrouille de blindés s’est approchée de la zone où se retranchaient les jihadistes qui ont alors déclenché les hostilités.
Les soldats ont répliqué tandis que deux avions de chasse pilonnaient les batteries d’artillerie et les dépôts d’armes de ces groupes jihadistes. Au moins une vingtaine d’entre eux auraient péri lors de cet accrochage qualifié de sérieux par le président François Hollande.
Les combats se sont déroulés à 50 kilomètres au sud de Tessalit. Ce deuxième mort côté français, après le décès du pilote d’hélicoptère Damien Boiteux, n’a pas entamé la détermination du chef de l’Etat français à poursuivre les opérations. En déplacement en Grèce, François Hollande estime qu’il s’agit d’aller jusqu’au bout, c’est-à-dire selon lui, jusqu’à l’arrestation des chefs terroristes qui demeurent à l’extrême-nord du Mali.