Le gouvernement confirme son engagement concernant les centres en Albanie après la réunion à Palazzo Chigi. Tajani : « Un arrêt de la Cour confirme la validité des choix »
Rome. La question des centres pour les migrants en Albanie et la lutte contre les trafiquants d’êtres humains ont été au cœur d’un important sommet qui s’est tenu à Palazzo Chigi. À la réunion ont participé le Président du Conseil, les ministres Guido Crosetto (Défense), Matteo Piantedosi (Intérieur), Tommaso Foti (Affaires européennes), le sous-secrétaire Alfredo Mantovano, le sous-secrétaire Giovanbattista Fazzolari, ainsi que le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, en liaison depuis le Kosovo.
Dans le cadre de sa visite officielle au Kosovo, Tajani a réaffirmé l’engagement du gouvernement dans la voie entamée, en soulignant que cette ligne d’action a également été « reconnue par l’Union européenne lors du dernier Conseil ». Le projet, qui prévoit des solutions innovantes pour la gestion des flux migratoires et la lutte contre le trafic d’êtres humains, susciterait déjà l’intérêt d’autres États membres.
« Nous allons de l’avant pour lutter contre les trafiquants d’êtres humains et dans le respect des normes communautaires », a déclaré le vice-Premier ministre. « Ces solutions innovantes ont été appréciées et continuent à l’être par d’autres pays ». Tajani a également annoncé qu’un récent arrêt de la Cour avait confirmé la validité des choix du gouvernement en la matière : « Nous avons obtenu une décision de la Cour qui confirme le bien-fondé des choix du gouvernement. Nous continuerons à travailler en ce sens avec beaucoup de sérénité et de sérieux ».
Au cours de la réunion, l’exécutif a examiné d’autres modalités opérationnelles afin de garantir que les flux migratoires, surtout ceux provenant de la Méditerranée, soient gérés de façon coordonnée. L’objectif principal est de contenir l’action des trafiquants et de renforcer la collaboration avec les pays d’origine et de transit des migrants.
Le sommet a confirmé le soutien politique de l’Italie à une approche commune au niveau européen, déjà reconnue et examinée par l’UE, fondée sur les principes de solidarité et de responsabilité partagée. Le projet de centres d’accueil — et leur éventuelle implantation en Albanie — représente l’une des solutions les plus débattues, visant à réduire la pression sur les pays les plus exposés aux débarquements.
Les propos de Tajani, ainsi que la présence des principaux représentants du gouvernement, confirment la volonté de poursuivre sur la voie tracée, en attendant une nouvelle confrontation avec les partenaires européens. Selon le vice-Premier ministre, les progrès réalisés par l’Italie pourraient servir d’exemple à d’autres nations confrontées aux mêmes urgences, dans une perspective de coopération internationale.
« Le défi, conclut Tajani, est de mettre en place des mécanismes de gestion des flux migratoires à la fois efficaces et respectueux des droits de l’homme. Nous sommes convaincus que cette direction est la bonne pour garantir la sécurité et la dignité des personnes, conformément aux valeurs partagées par l’Union européenne ».