La marque d’habits H&M avait créé la polémique avec une photo jugée raciste et s’est attirée les foudres de nombre d’internautes, en faisant poser un petit garçon noir vêtu d’un sweat-shirt à message: «Le singe le plus cool de la jungle» (en anglais).
À l’occasion du lancement de sa nouvelle collection pour les jeunes garçons, le géant du prêt-à-porter avait mis en ligne, sur son site au Royaume-Uni, la photo d’un petit garçon noir portant une inscription jugée raciste sur son sweat-shirt vert: «Coolest monkey in the jungle». (Traduction en français: «Le singe le plus cool de la jungle»).
C’est la mannequin et blogueuse Stéphanie Yeboah qui, la première, avait dénoncé la photo sur son compte Twitter: «Qui a eu l’idée chez H&M de faire porter à un petit garçon noir un sweat-shirt où il est écrit « le singe le plus cool de la jungle? »»
Sa poste a été super partagée et likée, gagnant une ampleur internationale et suscitant au passage de nombreuses réactions de la part des utilisateurs. Beaucoup se disaient choqués, d’autres dénonçaient l’hystérie de la toile, et certains évoquaient une provocation volontaire de la part de la marque .
Les excuses et le retrait de la photo n’ont pas plaqué la colère sur les réseaux où la photo du sweat-shirt vert raciste a été accostée à celle d’un garçon caucasien qui au contraire arbore. lui, un sweat-shirt orange reportant la plus gratifiante inscription « expert en survie ».
Mais ce n’est cependant pas la première fois que H&M est accusée de racisme. Déjà en novembre 2015, quand la marque ouvrait ses deux premiers magasins en Afrique sub-saharienne, plus précisément à Cape Town et Johannesburg (en Afrique du Sud), une autre blogueuse mode avait interpellé l’entreprise sur Twitter pour lui faire remarquer le manque criant de modèles noires sur leurs affiches. Elle leur demanda alors de «faire des efforts» pour y remédier.
Son message fut largement relayé. Mais c’est la réponse maladroite du compte Twitter H&M South Africa qui suscita une vague d’indignation. H&M lui indiquait en effet qu’il est «essentiel (pour la marque) de véhiculer une image positive» et ajoutait dans un autre message: «Nous voulons que notre marque puisse inspirer, en provoquant des émotions positives».
(A propos du sweat-shirt incriminé, est-ce la «faute aux photos» ou un autre trébuchement de la marque… d’habits sur son «habit…ude » raciste?)