Objectif demi-finale!
Du 12 juin au 13 juillet prochain, la XXème Coupe du monde de football de la FIFA se tiendra au Brésil. Cinq équipes africaines sont engagées: l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria. Cinq équipes qui feront tout pour aller le plus loin possible, et surtout qui essayeront de dépasser le seuil symbolique des quarts de finale.
Du 12 juin au 13 juillet prochain, la XXème Coupe du monde de football de la FIFA se tiendra au Brésil. 5 équipes africaines sont engagées: l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria. 5 équipes qui feront tout pour aller le plus loin possible, et surtout qui essayeront de dépasser le seuil symbolique des quarts de finale.
Jusqu’à aujourd’hui, seules trois équipes africaines ont réussi à atteindre ce stade de la compétition: le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010. Et cette année encore, la tâche s’annonce compliquée pour les nations affiliées à la CAF (Confédération Africaine de Football), voire quasiment impossible pour certaines d’entre elles.
Pourquoi? La raison est simple: ces pays ont beau avoir des joueurs de talent, il y a toujours des problèmes d’un point de vue organisationnel. Et cela se ressent sur le terrain, estime Antoine Hey. L’ancien joueur de Bundesliga, qui travaille en Afrique depuis une dizaine d’années et qui est aujourd’hui le manager de l’équipe de Libye, est rejoint en ce sens par Daniel Theweleit, journaliste allemand qui a déjà couvert une CAN (Coupe d’Afrique des Nations) ainsi que la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Selon lui, avoir des joueurs de renom ne suffit pas. Si ces équipes ne se conduisent pas en tant que telles, lors d’un match, leurs chances de succès sont très minimes.
Toutefois, Daniel Theweleit tient à nuancer certaines choses : les équipes africaines ne forment pas un tout. «Chaque équipe doit être considérée séparément». Et de donner son pronostic: «Je pense que le Nigeria peut s’en sortir».
Le Nigeria, qui se retrouve dans une poule homogène, en compagnie de l’Argentine, de la Bosnie-Herzégovine et de l’Iran, a en effet sa carte à jouer. Le dernier champion d’Afrique présente un effectif sans stars, mais avec un gros collectif.
Tout comme le Ghana, d’ailleurs, même si pour les Black Stars, il va être compliqué de s’extirper de ce groupe G, qualifié de «groupe de la mort» (Allemagne, Portugal, Etats-Unis).
Autre équipe qui va avoir du mal: le Cameroun. Les Lions Indomptables ont beau compter de nombreux joueurs de qualité, Samuel Eto’o en tête, ils n’arrivent toujours pas à jouer ensemble. Il faudra surtout batailler ferme avec la Croatie et le Mexique pour la 2ème place de ce groupe A, la première semblant promise au Brésil, qui joue à domicile et qui fait partie des favoris de la compétition.
Autre équipe composée de joueurs de talent, mais qui n’arrive pas à franchir un cap: la Côte d’Ivoire. Les Éléphants voudront à tout prix sortir de leur groupe C (composé de la Colombie, de la Grèce et du Japon), et la tâche semble être à la portée des frères Touré (Kolo et Yaya) et autres Didier Drogba, pour qui il s’agit probablement de la dernière compétition en mondovision. Pour ce faire, il ne faudra faire qu’un derrière le sélectionneur Sabri Lamouchi, constamment critiqué.
Enfin, dernière nation africaine de cette Coupe du monde: l’Algérie. La seule nation d’Afrique du Nord se trouve dans une poule pleine d’outsiders, avec la Belgique, la Russie et la Corée du Sud. Une tâche difficile, mais pas insurmontable.
Et puis, chaque mondial apporte son lot de surprises, alors pourquoi pas une qui viendrait d’Afrique?
