Médailles de taille!
Les rideaux sont tombés dimanche sur les 14èmes championnats du monde d’athlétisme de Moscou. Outre les stars annoncées de la compétition (Usain Bolt, Mo Farah et autres Shelly Ann Fraser-Pryce), le continent africain a également fait valoir ses talents. Le Kenya occupe la 4ème place du tableau des médailles avec 12 breloques.
En se rendant à Moscou, l’objectif était de faire aussi bien qu’il y a deux ans en Corée du Sud voire dépasser les 30 médailles engrangées en 2011. Ce n’était pas gagné d’avance tant la compétition a été rude. Toutefois, les athlètes du continent ont égalé le nombre de médailles, révélant au passage d’autres talents cachés.
Comme à l’accoutumée, le Kenya est la locomotive en terme de médailles des nations africaines. 12 au total dont 5 en or toutes gagnées sur les courses de demi-fond. Mention spéciale à Edna Kiplagat qui à 34 ans décroche l’or sur le marathon, à Asbel Kiprop qui conserve son titre mondial sur 1500m ou encore à la jeune Eunice Sum, championne du monde dimanche du 800m dames.
L’Ethiopie n’a pas dérogé à la règle. La tactique pour décrocher au moins deux médailles d’or a parfaitement fonctionné avec Tirunesh Dibaba sur 10.000m et Meseret Defar sur 5000.
En l’absence Rudisha, Mohammed Aman s’est adjugé l’or sur 800m devant le Djiboutien Ayanleh Souleiman arrivé en bronze.
Si le demi-fond est chasse gardée du continent, le sprint a très peu rapporté de médailles ces dernières années. Le tir a été rectifié avec la championne ivoirienne Murielle Ahouré double vice-championne du monde sur 100 et 200m. Belle performance donc pour celle qui a terminé 2ème à chaque fois derrière l’intouchable jamaïcaine Shelly Ann Fraser-Pryce.
La Nigériane Blessing Okagbaré a également confirmé tout le bien qu’on pensait d’elle. Déjà vice-championne à la longueur, elle décroche également le bronze en finale du 200m.
Grosse déception en revanche à ces Mondiaux sur le 400m féminin où Amantle Montsho n’a pu décrocher l’or, dépassée au souffle par la Nigériane d’origine Christine Ohuruogu. Sans oublier les forfaits sur blessures de belles chances comme David Rudisha et Francine Niyonsaba.
Dans deux ans, il faudra suivre avec attention le Kenyan Julius Yego auteur d’un impressionnant du javelot, arrivé 4è avec un jet à plus de 85m 40.
Rendez-vous à Pékin!