Déjà 10.000 signatures recueillies. Il en manque 40.000 autres pour arriver à 50.000
Bon départ de la collecte de signatures pour les deux propositions de loi de la campagne « L’Italia sono anch’io » (L’Italie c’est aussi moi). Miraglia (ARCI): « Ce sont des questions qui touchent les citoyens, nous parlons du futur de l’Italie ».
Changer les règles relatives à la nationalité italienne, pour la donner automatiquement aux secondes générations et faire voter les immigrés aux élections locales. Les deux objectifs de la campagne « L’Italia sono anch’io » semblent encore lointains, mais en attendant, il y a eu un bond en avant.
Il y a déjà 10.000 signatures collectées dans toute l’Italie, pour chacun des deux projets de loi promus par une vingtaine d’associations. Il en manque 40.000 à collecter, d’ici la fin de Février, puis on pourra toquer à la porte du Parlement.
Le résultat jusqu’ici est excellente gens sont intéressés, s’arrêter pour s’informer, discuter et signer Pour nous, c’est la confirmation de la bonté qui est l’idée derrière cette initiative:. À investir au pays, tous les citoyens d’une discussion d’immigration positive, loin de l’instrument habituel clé de peur et d’insécurité à une certaine politique »joutee
« L’an dernier, sont nés en Italie, 78.000 enfants qui devront attendre 18 ans pour devenir italiens. La question de leur futur, et donc du futur de l’Italie, intéresse les gens, nous touche tous. ça devrait donc intéresser également la politique », raconte à ‘Stranieriinitalia.it’, Filippo Miraglia, Responsable Immigration de l’ARCI (Association Récréative Communiste Italienne).
La chasse aux signatures continue. Une trentaine de comités locaux étaient actifs mais d’autres sont en train de se constituer dans toutes les régions et villes italiennes.
« Les comités doubleront bientôt. Si ça continue comme ça, on va largement dépasser les 50.000 signatures pour les deux propositions de loi », conclut Filippo Miraglia.
Elvio Pasca
