« 18 anni… al comune »!
Tous les pas que doivent entreprendre les enfants nés et élevés en Italie, mais de parents étrangers, pour devenir italiens, une fois atteint l’age de 18 ans!
Un brin de « jus soli » (nationalité par naissance), en Italie, existe déjà. Les fils d’immigrés, nés et élevés en Italie, peuvent demander la nationalité, à l’âge de 18 ans. Il suffit de faire une demande à la Commune, mais ATTENTION! On a juste une année pour la présenter. Comment faire? Tout est expliqué dans le guide « 18 anni… in COMUNE! – I tuoi passi verso la cittadinanza italiana » (18 ans… à la Commune! – Tes pas vers la nationalité italienne), réalisé par l’ANCI (Association Nationale des Communes Italiennes), Save the Children et Rete G2 (Réseau des Secondes Générations) et récemment mis à jour sur les dernières nouveautés normatives.
evenir citoyens italiens signifie «être reconnu comme faisant partie intégrante du tissu social dans lequel on est né et on a été élevé: sans cette reconnaissance, impossible de réaliser des politiques sociales d’inclusion. Notre société multiculturelle, multiethnique et multilingue exige la cohérence des institutions, à partir même de la modification de la loi sur la nationalité, au vu de cette nouvelle composition de la communauté. Nous espérons que la fructueuse collaboration, entamée avec Save the Children et le Réseau G2, puisse continuer le long du chemin entrepris: exhorter les institutions à être plus conscientes de la réalité des territoires, à commencer par la question de la nationalité », rappelle le délégué ANCI à l’Immigration, Giorgio Pighi ..
De son coté, Raffaela Milano, directrice des programmes de Save the Children Italie, déclare qu’il y a « plus de 800.000 enfants et jeunes d’origine étrangère dans les écoles italiennes. C’est une présence significative d’étudiants considérés comme « étrangers« juste à cause de la nationalité étrangère de leurs parents étrangers, alors qu’ils sont une partie importante de l’identité de notre pays. Avec ANCI et Rete G2, nous avons vérifié l’engagement de nombreuses communes (petits et grands centres, au nord comme au sud) pour évaluer leur présence dans les communautés locales. Nous souhaitons que cet engagement soit également assumé par le Parlement, à travers le lancement d’une nouvelle loi sur la nationalité qui favorise enfin l’intégration ».
Pour Mohamed Tailmoun, porte-parole de Rete G2, « la campagne de « 18 ans… à la Commune » a été une opportunité extraordinaire de collaboration entre deux réalités, qui sont très engagées dans des initiatives visant à encourager la promotion des droits de nationalité des secondes générations. Le parcours qui prend fin aujourd’hui, outre à avoir apporté d’importants éléments de simplifications, a avant tout promu un fort rapprochement entre la Ville et les jeunes qui deviendront italiens. Le souhait est de pouvoir compter sur le soutien crucial de nos Maires, également dans la bataille de civilisation pour une loi sur la nationalité plus ouverte aux fils de l’immigration ».
Elvio Pasca