Accusations de «homicide involontaire» et «abandon du navire».
Le ministère des Transports a ouvert sa propre enquête en plus de celle du procureur en chef de la ville de Grosseto, Francesco Verusio, lequel a confirmé que le commandant Francesco Schettino a quitté le paquebot « bien avant que tous les passagers soient évacués », ajoutant que « la route suivie par le navire n’était pas la bonne ».
Le commandant a été retrouvé, exténué, sur le rivage vers 23h 40 (22h 40 GMT) alors que les derniers passagers ont été évacués vers 05h 00 GMT.
D’après le procureur Verusio, le commandant « s’est approché de manière très maladroite de l’île du Giglio, a heurté un rocher qui s’est encastré dans le flanc gauche, faisant s’incliner (le navire) et embarquer énormément d’eau en l’espace de deux, trois minutes« .
Selon les éléments recueillis, le commandant a alors manoeuvré de manière à rapprocher le navire du petit port de l’île, venant s’échouer à une cinquantaine de mètres du rivage.
Les passagers étaient en train de dîner quand le paquebot a heurté un rocher près de l’île de Giglio. Le bateau a commencé à embarquer de l’eau avant de se pencher sur son flanc pour se renverser.
Le naufrage aurait été causé par le fait que le navire avait l’habitude, à chaque croisière de rendre hommage à l’ile en effectuant le fameux « salut », c’est-à-dire passer tout près de la cote pour saluer les habitants.