Sans relâche contre les lâches!
Au Nigeria, alors que le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné l’enlèvement des quelque 200 lycéennes nigérianes par le groupe islamiste Boko Haram, les recherches se poursuivent sur le terrain avec l’arrivée des équipes promises par les pays occidentaux.
Au Nigeria, alors que le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné l’enlèvement des quelque 200 lycéennes nigérianes par le groupe islamiste Boko Haram, les recherches se poursuivent sur le terrain avec l’arrivée des équipes promises par les pays occidentaux.
Des habitants de Chibok indiquaient avoir vu des groupes d’étrangers dans l’Etat de Borno. Les chancelleries occidentales ont confirmé leurs présences au Nigeria. Le porte-parole de l’ambassade des Etats-Unis à Abuja a déclaré que les équipes étaient arrivées, sans préciser où elles se trouvaient dans le pays.
D’après l’annonce faite par Washington en début de semaine, ces équipes seraient composées de moins de 10 militaires, de spécialistes du département américain de la Justice et de membres du FBI. De son côté, le Foreign Office britannique a annoncé que ses experts étaient également arrivés sur place.
Quant aux militaires nigérians, très fortement critiqués pour leur incompétence, ils essaient de se dédouaner et de redorer leur blason.
Lors d’une conférence de presse, le général Chris Olukolade, porte-parole du ministère de la Défense, a sous-entendu que les recherches étaient ralenties sur le terrain par de mauvaises informations. Il a toutefois assuré que cela ne remettait pas en cause la collaboration avec les populations et a fait savoir que les forces nigérianes menaient des opérations jour et nuit pour retrouver les quelque 200 lycéennes.
L’émotion après cet enlèvement est immense dans toute la région. Au Tchad, une mère, dirigeante d’une fondation qui s’occupe des enfants abandonnés, a décidé de lancer un appel à Abubakar Shekau, le chef de la secte islamiste Boko Haram.
« Mon enfant, toi qui dirige le regroupement pour le jihad, je te parle en tant que mère. Une mère du Tchad, pas du Nigeria. Au nom de Dieu, libère ces filles… »