L’Onusida met le Sida à nu!
Le VIH/sida est la principale cause de décès chez les femmes en âge de procréer dans le monde, révèle le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
Plus vulnérables à la transmission du VIH avec des taux d’infection deux fois supérieur à ceux observés chez les hommes de leur âge, les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans représentent 22% des nouvelles infections dans le monde chaque année.
Selon ONUSIDA, ces statistiques alarmantes s’expliquent par les obstacles rencontrés par les jeunes femmes dans de nombreux pays en développement dans l’accès aux campagnes et aux services de prévention, en particulier aux moyens contraceptifs: seulement un préservatif féminin est disponible pour 36 femmes en Afrique subsaharienne, par exemple.
En outre, moins de 30% des jeunes femmes ont une compréhension correcte de ce qu’est le VIH/sida, de ses conséquences, de ses modes de transmission et des moyens de s’en prémunir. Et près de 40% des grossesses dans le monde ne sont pas intentionnelles, augmentant dès lors les risques de mauvaise santé chez la mère et de mortalité maternelle.
L’Assemblée générale examinera, comme chaque année, la mise en oeuvre de la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida et des Déclarations politiques sur le VIH/sida prises adoptées par les Etats Membres en 2001.
Dix ans plus tard, indique ONUSIDA, dans 32 pays sur 94 étudiés, les femmes atteintes du VIH/sida n’étaient toujours pas régulièrement impliquées dans les processus de planification et d’examen de la réponse nationale apportée à la pandémie.