Pas du tout … « gay » comme scénario!
D’après le principal quotidien italien « La Repubblica », la décision de Benoît XVI de renoncer à sa charge pourrait avoir été renforcée par les pressions exercées par un «lobby gay» auprès de certains prélats du Vatican. Le Saint-Siège a jugé ces rumeurs «fantaisistes».
Le 28 février, Benoît XVI quittera officiellement le Vatican. A l’annonce de sa démission le 11 février, Joseph Ratzinger avait invoqué son âge et dit ne plus avoir les forces. Des justifications peu convaincantes pour les médias italiens. Jeudi, « La Repubblica » a avancé une nouvelle raison qui pourrait expliquer la démission du pape. Selon le quotidien italien, un «lobby gay» aurait exercé du chantage sur certains évêques du Vatican, dans le contexte du scandale de fuites «Vatileaks» de l’an dernier.
Dans son article aux accents volontiers sensationnalistes, intitulé «Sexe et carrière, les chantages au Vatican derrière la renonciation de Benoît XVI», « La Repubblica » établit un lien direct entre le rapport des cardinaux Juliàn Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi, chargés d’examiner l’affaire «Vatileaks» et la décision du pape de renoncer.
Selon la même source, l’un d’entre eux, le cardinal espagnol Herranz aurait évoqué le 9 octobre devant lui le dossier «le plus scabreux», à savoir «un réseau transversal uni par l’orientation sexuelle. Pour la première fois, le mot homosexualité était prononcé » dans l’appartement pontifical.
D’après « La Repubblica », le rapport indiquerait que certains évêques auraient subi «l’influence extérieure» (autrement dit le chantage) de laïcs auxquels ils seraient liés par des liens de «nature mondaine».
Le porte-parole, le père Federico Lombardi, juge fantaisistes ou faux plusieurs points de l’article. Il a annoncé qu’il n’y aurait ni «démentis, ni commentaires, ni confirmations» sur les «affirmations et opinions» diffusées par la presse en cette période, et que les trois cardinaux n’accorderaient pas d’interviews.
Le père Lombardi avait indiqué auparavant que la décision historique du pape de renoncer à sa charge n’était due à aucune «dépression», ni à des motifs psychologiques mais à l’affaiblissement de ses forces.
(Vidéo reportage)
http://www.itele.fr/monde/video/dernier-angelus-du-pape-sur-fond-de-scandale