Fraudes et maraudes!
Ils demandaient de l’argent à des centaines d’étrangers ayant un permis de séjour en voie d’expirer, faisant croire qu’ils travaillaient dans deux boutiques dans le quartier de la gare, qui ont été fermés par la police.
La police de Padova a fermé deux boutiques, dans le quartier de la gare, arrêtant le propriétaire et son comptable pour fausses embauches et contribution à l’immigration illégale .
Au terme de l’opération, coordonnée par le procureur adjoint Sergio Dini, ont été emmenottés un Nigérian de 54 ans, Michael Ediomioya Aideyan, propriétaire des boutiques près de la gare, résident à Grisignano di Zocco (Vicenza) dans sa propre maison, et un consultant du travail de Mestrino, Giovanni Ravazzolo (68 ans), pour des centaines de fausses demandes d’embauche d’étrangers, la plupart nigérians, durant la période d’expiration de leurs permis de séjour.
Les contrats d’embauche n’étaient pas liées à des exigences réelles et étaient disproportionnées par rapport au dimensions modestes de travail: pour un kebab de 20 mètres carrés, en un mois, il y avait même eu 32 embauches, permettant au gérant nigérian de se taper des sous sur les dossiers; on faisait apparaître de fausses embauches en échange de sommes d’argent.
Pratiquement, les étrangers ont été forcés de payer pour régulariser leur séjour en Italie: rien que dans la dernière période, seraient impliqués dans ce trafic environ 150 personnes. Et rien qu’en 2012, elles étaient 103. Trop nombreuses pour ne pas éveiller des soupçons dans la Direction Provinciale du Travail aussi.
Ont aussi été signalés deux autres personnes pour contribution et exploitation de l’immigration clandestine, permanence d’étrangers illégaux, à travers de fausses embauches. Pour les fausses embauches, a également été utilisé un autre exercice commercial, au pied de l’échangeur Borgomagno, dans une zone stratégique du trafic de drogue dans la zone Arcella.
Une série de perquisitions ont été effectuées également dans les exercices publics et un cabinet d’expertise comptable, portant finalement à la saisie des locaux publics, dont les entrées ont été scellées par la police.
Les mesures restrictives ont été émis par le juge d’instruction Domenica Gambardella. La brigade mobile a déterminé que les contrats d’embauche étaient tous faux. Le nigérian, à travers les deux exercices publics saisis, embauchant et renvoyait en continuation des étrangers qui pouvaient ainsi obtenir ou renouveler leur permis de séjour. En échange, ils prétendait 1200 euros à tête ou du travail au noir. L’expert comptable s’occupait au contraire de toute la paperasse.
En fin de compte, selons les premières estimations, le Nigérian aurait fraudé plus d’un million d’euros, rien qu’avec les indemnités de fin de contrat jamais versés.